Pour le DDT, ce n'est sans doute pas la solution à la malaria, c'est une des solutions.
C'est sans doute un complément nécessaire à la prévention faite avec les moustiquaires ou la protection des points d'eau : quand les mesures de préventions sont insuffisantes on y a recours.
Cote agriculture et OGM :
- Pour ce qui est des pesticides et engrais ils sont nécessaire si on veut des rendements corrects pour pouvoir nourrir la planète et éviter les famines. Le seul souci c'est qu'ils ont été bien mal utilisés au cours des 50 dernières années ( en clair on traite au maximum pour avoir le minimum de problèmes et les plus gros rendements). Il faut tendre vers une agriculture raisonnée : on en traite que quand c'est nécessaire.
Pour le Bio, je n'y crois que moyennement : ça marche tant qu'autour il y a des champs qui sont traités et qui empêche la propagation des maladies et parasites des cultures mais dans un monde de culture Bio, qu'en serait-il ?
Pour les OGM, ce qui existe en l'état actuel n'a aucun intérêt pour la société, ce ne sont que des moyens de traiter encore plus ou de faire fabriquer à la plante directement les produits qu'on pulvérisait dessu. Je ne crois pas que ce soit le but. Et surtout ce ne sont pas les pays pauvres qui en profite ! Dans ces pays là les paysans n'ont même pas les moyens de se payer des semences !
On peut rêver d'OGM qui permettent à la plante de résister aux sécheresses ou je ne sais quoi mais pour l'instant ça n'existe pas dans le commerce.
Au niveau des OGM, la désinformation est totale :
- Le risque direct de l'OGM n'existe pas : il n'y a pas de raisons pour que le gêne implanté dans la plante passe chez l'homme (je mange de la salade tous les jours et je ne fais pas de photosynthèse pour autant

)
- Lorsque l'OGM permet la synthèse d'une molécule le protégeant (la plante fabrique son propre pesticide), le risque est le même qu'en pulvérisant dessus pour la contamination par l'alimentation, on limite juste les quantités répandues mais on maitrise également mal les doses qui seront secrétées par les plantes sur plusieurs générations. Pour moi ça n'apporte pas grand chose par rapport à la situation actuelle et apporte d'autres problèmes, ce n'est donc pas une utilisation envisageable des OGM
- Le risque de dissémination dans la nature. C'est
le vrai problème des OGM. Le gêne qu'on introduit procure un avantage à la plante, il y a donc tout lieu de penser qu'il se propagera dans rapidement aux cultures non OGM de cette plante mais aussi aux espèces proches (dont certaines peuvent être indésirables). En clair tout retour en arrière est quasi impossible. C'est ça qui me fait peur avec les OGM et qui fait que j'y suis globalement opposé (en dehors de culture en milieu fermé et à condition de rendre stériles les plantes modifiées pour par exemple fabriquer des médicaments)
Si on veut aider les pays pauvres pour leur agriculture, nul besoin de techniques nouvelles, aidons les déjà à acquérir les techniques de culture basiques, cela leur permettra de produire beaucoup plus :
- Mécanisation (pas des grosses moissonneuses, pas mal de paysans se contenterait d'un motoculteur qui lui permettrait de retourner la terre, de faucher mécaniquement ses champs, ...)
- amélioration des semences (la plupart des paysans pauvres sème une partie de la récolte précédente, les rendements sont donc beaucoup plus faible que si ils possédaient des semences sélectionnées)
- accès à des traitements de base en curatif
...
Il ne faut pas oublier que sur les 1,3 à 1,5 milliards d'agriculteur dans le monde, un tiers envrion cultive leur terre avec des outils manuels, comme à la préhistoire. Une moitié dispose de la traction animale comme au moyen-age ... On est loin de l'agriculteur de nos pays développés !
Sans faire passer ces gens à la culture intensive, il y a une marge de progression ! Le simple fait de passer à la traction animale pour les 450 millions les plus pauvres peut leur permettre de doubler ou tripler les rendements !
http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7328.html