Pour les amateurs d'Alpines Renault et autres Gordini

Démarré par Pascal, 03 05 08, 23:02 PM

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

razorback

Citation de: Matien le 06 05 08, 07:05 AM
C'est vrai, mais pour avoir essayé une version V8, ben mis à part la gueule d'enfer, c'est décevant... mon break donne de bien meilleures sensations en accélération. Sur la mustang, la boite auto accouplé au V8 gomme énormément (trop) de sensations, et le chant du V8, c'est plus ce que c'était. Par contre, comme ramasse minettes à faible allure, ça a son charme... Mais encore faut il que ce soit ce que l'on cherche.
J'aimerai bien pouvoir essayer une Mustang Shelby : le surcroit de puissance doit enfin donner à la voiture une véritable âme...

@+
Matien

J'avoue bassement avoir eu le coup de foudre pour la version "Bullit"... Nostalgie ;-)

Matien

Citation...la nouvelle Mustang a une belle gueule...
C'est vrai, mais pour avoir essayé une version V8, ben mis à part la gueule d'enfer, c'est décevant... mon break donne de bien meilleures sensations en accélération. Sur la mustang, la boite auto accouplé au V8 gomme énormément (trop) de sensations, et le chant du V8, c'est plus ce que c'était. Par contre, comme ramasse minettes à faible allure, ça a son charme... Mais encore faut il que ce soit ce que l'on cherche.
J'aimerai bien pouvoir essayer une Mustang Shelby : le surcroit de puissance doit enfin donner à la voiture une véritable âme...

@+
Matien

razorback

Ouimaisnon, une Mustang 3L n'a jamais été une sportive, c'est un pack basique! Pis les ricaines des années 80, c'est la décadence!

Moi je parle de celle-ci :

http://www.dreams-cars.net/fiches-techniques-dodge-charger-1968.html



Ou mieux : une Challenger!

Ou une p'tite Camaro.  Ou une HemiCuda... Ou une Transam... Ou une GTO... Rhâââ lovely!

Et j'avoue que certains "revivals" sont bien sympas, la nouvelle Mustang a une belle gueule, idem pour la nouvelle Charger...

fmagnier

#16
Citation de: razorback le 05 05 08, 21:39 PM
Rhôôô, ça devait être bien!

J'avoue plus être tendance Muscle Car... Une p'tite Charger avec 2-3 bricoles me tenteraient bien... Je crois que ce sera pour quand les enfants auront quittés la maison...
J'ai testé les versions d'origines il y a une dizaine d'année et .... décevantes.

- Ford Mustang 3L (cabrio) : bof, une BM genre 320 en plus lourd et la tenue de route en moins
- Ford Mustang 5L : Un moteur, mais totalement étouffé par la boite auto. Tenue de route aléatoire (trop mou).
- Ford Thunderbird V8 : Un moteur, un vrai. Mais il faut tout couper pour en profiter (ESP, ANTI-patinage, ...). Pas de motricité, instable (long et mou)
- Dodge truck RAM ??? : Ahhh voila un truc qui pousse en faisant un bruit de bateau,

Et la réputation de FORD us ne m'a pas semblé dénué de fondements : Fixed Or Repaired Daily  :-D


Pascal

Citation de: razorback le 05 05 08, 21:39 PM
Rhôôô, ça devait être bien!

J'avoue plus être tendance Muscle Car... Une p'tite Charger avec 2-3 bricoles me tenteraient bien... Je crois que ce sera pour quand les enfants auront quittés la maison...

Une blonde bien roulée et une étoile de shériff  :sifflets: :sifflets:

:jesorsg:

:rire: :rire: :rire:

Moi je pencherai plutôt pour une mamie des années 50/60/début 70 vitaminée ou pas !!!!

Pascal

razorback

Citation de: joloize le 05 05 08, 18:11 PM
C'était bien un compresseur mécanique entraîné par courroie crantée. Je me souviens que cela avait obligé à faire un bossage sur le tableau arrière et le capot moteur pour laisser passer cette usine à gaz. Puissance et couple me sont restés inconnus car la voiture n'est jamais passée au banc. La marque du compresseur m'échappe, mais mon père aimait ce que faisait les anglais dans ce domaine, j'ose donc supposer qu'il s'agissait d'un compresseur Rootes. Le refroidissement d'huile avait été amélioré par l'usine Alpine, car elle avait le tableau avant que l'on voit sur la berlinette rouge du reportage de Pascal. Les tubulures passaient dans l'habitacle : le chaud côté passager :diable: et le retour du "très légèrement rafraîchit" longeait le baquet du pilote.

La berlinette avait été modifiée par le garage Régis à Nîmes (mon père habitait encore là tandis que j'étais retourné à Montpellier). A conduire, c'était un engin terriblement brutal (boîte courte), heureusement le compresseur se faisait oublier dans son fonctionnement (contrairement aux turbocompresseurs qui envoient la cavalerie d'un seul coup), les très gros pneus arrière assurant une bonne motricité pour peu que la voiture soit en ligne (facile à dire !). Les élargisseurs d'ailes (d'origine, enfin, je veux dire posés par l'usine) étaient arrondis, donc très différents de la rouge en photo ci-dessus, ils faisaient plus penser aux ailes arrières des Alpine A220 courant au Mans. Les jantes BBS en nid d'abeille étaient démontables (une multitude de petits boulons tout autour de la jante).

Le becquet arrière était plutôt petit, il aurait gagné à être plus largement dimensionné car la berlinette était terriblement instable en ligne droite. En ce qui concerne le confort à bord, inutile de préciser qu'il était du genre spartiate, bien calé dans un baquet avec harnais 4 points, les jambes décalées vers le centre de la voiture (fallait bien laisser de la place aux pneus avant !), le petit volant très direct qui renvoie bien les irrégularités de la route (un gravillon = choc perceptible dans le volant), les commandes très "cheap" (origine R8 major, je suppose) tombait bien sous les mains. Le petit levier de vitesse très court avec son gros pommeau en bois était agréable et très précis malgré une course très courte. L'aération étant quasi inexistante à bord, la chaleur devient vite suffocante dans l'habitacle, et ce n'est pas le maigre panneau pare-feu qui sépare le moteur de l'habitacle qui fait office de paroi insonorisante ! Ça (aussi) rend sourd !... :roll:

Le pot d'échappement avait un embout amovible pour atténuer un peu les décibels (nombreux !) en usage "routier", nous l'avions enlevé pour la prise en main de cette boîte de Pandore roulante... Boule Quiès indispensable et un petit coussin pour le bas du dos (à cause des coups de pieds au c** dès que l'on effleure la pédale de droite !). Les montées en régime sont vives et la boîte est très sollicitée, le freinage était terriblement délicat le jour de mon essai de la Bête. Mon père venait de faire monter des plaquettes métalliques très dure, ce qui supposait que les disques soient chaud pour freiner efficacement (démentiel devrais-je dire), mais à froid, cela ne vaut pas des tambours souffreteux !...

Chaussée en slick retaillés (pour avoir un semblant de dessin calmant la maréchaussée), l'adhérence est bonne tant que les pneus sont chauds, que l'on ne prend pas la pédale de droite pour un repose-pied et que l'on ne surestime pas la limite d'adhérence imposé par un train arrière très baladeur (autonome, en réalité !!!). Une dizaine de tours plus tard, on a dans les veines une mixture à base d'adrénaline légèrement colorée par un peu de sang, quant à mes yeux ils ont bien mis deux ou trois heures à revenir dans leurs orbites juste à temps pour admirer deux ou trois bleus (coude+genou) avant qu'une crampe ne me reprenne (la direction si légère à basse vitesse devient terriblement dure en appui à bonne vitesse) et le pommeau de la boîte laisse quand même une belle ampoule dans la paume !... Que du bonheur en somme !... :-D

Rhôôô, ça devait être bien!

J'avoue plus être tendance Muscle Car... Une p'tite Charger avec 2-3 bricoles me tenteraient bien... Je crois que ce sera pour quand les enfants auront quittés la maison...

Pascal

Sur la berlinette immatriculée en 74, le bloc alu a un joint de culasse en liège !!!

Pascal

Matien

Salut,

Apparement, ces rassemblement d'ancienneont l'air d'être de plus en plus fréquent :
ici à Vesoul (70)
@+
Matien

Manochke

Merci pour ces beaux clichés et résumé :-)
La seule mamie sportive que j'ai eu l'honneur de tester fut une 911 carrera RS 2.7, plus vieille que moi, je m'en souviendrais toujours...
J'ai roulé "contre/avec" ces mamies blue, comme les appelles pascal, sur les circuti de Lédenon & Alès, et bien ces quiquangénaires m'épatent toujours autant... Dommage qu'elles aient pris 10K€ par décennie :(

joloize

#10
C'était bien un compresseur mécanique entraîné par courroie crantée. Je me souviens que cela avait obligé à faire un bossage sur le tableau arrière et le capot moteur pour laisser passer cette usine à gaz. Puissance et couple me sont restés inconnus car la voiture n'est jamais passée au banc. La marque du compresseur m'échappe, mais mon père aimait ce que faisait les anglais dans ce domaine, j'ose donc supposer qu'il s'agissait d'un compresseur Rootes. Le refroidissement d'huile avait été amélioré par l'usine Alpine, car elle avait le tableau avant que l'on voit sur la berlinette rouge du reportage de Pascal. Les tubulures passaient dans l'habitacle : le chaud côté passager :diable: et le retour du "très légèrement rafraîchit" longeait le baquet du pilote.

La berlinette avait été modifiée par le garage Régis à Nîmes (mon père habitait encore là tandis que j'étais retourné à Montpellier). A conduire, c'était un engin terriblement brutal (boîte courte), heureusement le compresseur se faisait oublier dans son fonctionnement (contrairement aux turbocompresseurs qui envoient la cavalerie d'un seul coup), les très gros pneus arrière assurant une bonne motricité pour peu que la voiture soit en ligne (facile à dire !). Les élargisseurs d'ailes (d'origine, enfin, je veux dire posés par l'usine) étaient arrondis, donc très différents de la rouge en photo ci-dessus, ils faisaient plus penser aux ailes arrières des Alpine A220 courant au Mans. Les jantes BBS en nid d'abeille étaient démontables (une multitude de petits boulons tout autour de la jante).

Le becquet arrière était plutôt petit, il aurait gagné à être plus largement dimensionné car la berlinette était terriblement instable en ligne droite. En ce qui concerne le confort à bord, inutile de préciser qu'il était du genre spartiate, bien calé dans un baquet avec harnais 4 points, les jambes décalées vers le centre de la voiture (fallait bien laisser de la place aux pneus avant !), le petit volant très direct qui renvoie bien les irrégularités de la route (un gravillon = choc perceptible dans le volant), les commandes très "cheap" (origine R8 major, je suppose) tombait bien sous les mains. Le petit levier de vitesse très court avec son gros pommeau en bois était agréable et très précis malgré une course très courte. L'aération étant quasi inexistante à bord, la chaleur devient vite suffocante dans l'habitacle, et ce n'est pas le maigre panneau pare-feu qui sépare le moteur de l'habitacle qui fait office de paroi insonorisante ! Ça (aussi) rend sourd !... :roll:

Le pot d'échappement avait un embout amovible pour atténuer un peu les décibels (nombreux !) en usage "routier", nous l'avions enlevé pour la prise en main de cette boîte de Pandore roulante... Boule Quiès indispensable et un petit coussin pour le bas du dos (à cause des coups de pieds au c** dès que l'on effleure la pédale de droite !). Les montées en régime sont vives et la boîte est très sollicitée, le freinage était terriblement délicat le jour de mon essai de la Bête. Mon père venait de faire monter des plaquettes métalliques très dure, ce qui supposait que les disques soient chaud pour freiner efficacement (démentiel devrais-je dire), mais à froid, cela ne vaut pas des tambours souffreteux !...

Chaussée en slick retaillés (pour avoir un semblant de dessin calmant la maréchaussée), l'adhérence est bonne tant que les pneus sont chauds, que l'on ne prend pas la pédale de droite pour un repose-pied et que l'on ne surestime pas la limite d'adhérence imposé par un train arrière très baladeur (autonome, en réalité !!!). Une dizaine de tours plus tard, on a dans les veines une mixture à base d'adrénaline légèrement colorée par un peu de sang, quant à mes yeux ils ont bien mis deux ou trois heures à revenir dans leurs orbites juste à temps pour admirer deux ou trois bleus (coude+genou) avant qu'une crampe ne me reprenne (la direction si légère à basse vitesse devient terriblement dure en appui à bonne vitesse) et le pommeau de la boîte laisse quand même une belle ampoule dans la paume !... Que du bonheur en somme !... :-D

razorback

Citation de: joloize le 05 05 08, 08:48 AM
Diable, que de (bons) souvenirs rassemblés là !...

A mes yeux les berlinettes et autres R8G sont étroitement associées aux mythiques épreuves qu'étaient la Ronde Cévenole (inspirée de la fameuse Targa Florio) et le Critérium des Cévennes.

Mais la berlinette a aussi une autre place dans ma vie : c'est la première voiture sportive que j'ai eu l'occasion de conduire sur piste. Mon père avait racheté une berlinette de l'usine dont il a encore complété la préparation (poussée à 1800 cm3 et dotée d'un compresseur). Cet engin terriblement brutal et à la tenue de route "hasardeuse" était démoniaque. Elle sentait bon l'huile de ricin et imposait le respect tant cette voiture était difficile à dompter. Ce n'est pas en quelques tours du circuit de Lédenon que je pouvais prendre la mesure de la bête : quelques travers plus tard et un tête-à-queue dans la grande courbe mirent fin à mes tentatives de dominer le bestiau. Le pire, c'était encore le bout droit des stands : pas moyen de lui faire tenir le cap, il fallait sans cesse ajuster au volant. Cette bagnole de fou n'avait qu'une envie : tourner...

En réalité, elle n'avait qu'un seul défaut : un train arrière particulièrement jaloux de se trouver à cet emplacement, il était fermement décidé à passer devant coûte que coûte et en toutes circonstances !... ;-) :-D

Joloise, il y a avait adapté un compresseur? De quel type? Et le couple montait à combien avec ça?
On parle bien du compressur comme à la fin de cet article?

http://www.automobile-sportive.com/technique/suralimentation.php

Pascal

Berlinette

Aux dires du propriétaire de la rouge (depuis 18 ans) , même si c'est une voiture mythique, son acquisition se fait maintenant à un prix déraisonnable par rapport à ce qu'elles valent.
La rareté fait surement le prix

Pascal

joloize

Diable, que de (bons) souvenirs rassemblés là !...

A mes yeux les berlinettes et autres R8G sont étroitement associées aux mythiques épreuves qu'étaient la Ronde Cévenole (inspirée de la fameuse Targa Florio) et le Critérium des Cévennes.

Mais la berlinette a aussi une autre place dans ma vie : c'est la première voiture sportive que j'ai eu l'occasion de conduire sur piste. Mon père avait racheté une berlinette de l'usine dont il a encore complété la préparation (poussée à 1800 cm3 et dotée d'un compresseur). Cet engin terriblement brutal et à la tenue de route "hasardeuse" était démoniaque. Elle sentait bon l'huile de ricin et imposait le respect tant cette voiture était difficile à dompter. Ce n'est pas en quelques tours du circuit de Lédenon que je pouvais prendre la mesure de la bête : quelques travers plus tard et un tête-à-queue dans la grande courbe mirent fin à mes tentatives de dominer le bestiau. Le pire, c'était encore le bout droit des stands : pas moyen de lui faire tenir le cap, il fallait sans cesse ajuster au volant. Cette bagnole de fou n'avait qu'une envie : tourner...

En réalité, elle n'avait qu'un seul défaut : un train arrière particulièrement jaloux de se trouver à cet emplacement, il était fermement décidé à passer devant coûte que coûte et en toutes circonstances !... ;-) :-D

Pascal

Merci !

...et je ne les ai pas toutes mises !!!!!

Je vais essayer de faire trois autres reportage de ce style :

la semaine prochaine, je ne devrai pas être dans le Périgord comme initialement prévu, mais sur la côte d'Azur et Samedi 10 et Dimanche 11 il y a le Grand Prix Historique de Monaco (plusieurs courses d'après ce que j'ai compris suivant les années). Je vais essayer de faire quelques photos.

et j'ai appris par un papy qui remplissait le réservoir de sa 204 étincelante que près de chez moi, tous les premiers dimanche du mois se tient une réunion des "mamies Peugeot" !

Mon voisin commence à "collectionner" aussi les mamies : une traction et Caravelle pour l'instant

Pour en revenir à cet après midi, c'est plein de souvenirs qui reviennent  (la R8 Major de mon père, la 12TL : ma première Renault .....)

Pascal

Matien

Joli reportage!
Merci pour le plaisir des yeux.
C'est vrai que les R12 Gordini commencent à se faire rare, tout comme les R17...
C'est toujours sympa de pouvoir suivre et/ou s'approcher d'une de ces mamies de temps en temps.

@+
Matien

Pascal

D'autres sportives qui ont fait parler d'elles ...

Une superbe R17 Gordini .....orange






Pas mal de R5 turbo (1 et 2)




Une bonne demi douzaine de Spider


Une 12TL (?????) et une 8 Gord dépourvues toutes les deux de pare brise avant ????


La Haute Savoie en renfort !!!!


De bien belles voitures et de beaux bruits dans les oreilles !!!

Pascal

Pascal

Les Dauphines étaient aussi de la partie ...

Une Dauphine Gordini






De même que cette Ondine, conscrite avec moi vu son numéro !!!






En rouge, elles sont pas mal non plus ces mamies !!!




suite ....

Pascal

#2
Pour moi, les plus belles restent encore celles que j'appelle les ,,Mamies blue" : les berlinettes 1600 et autres Gordini

Berlinette


La seule 12 Gordini que j'ai vue (je suis parti avant l'arrivée de la dernière voiture)




Berlinette


Des R8 Gordini superbement entretenues









Pascal

#1
Ce week-end avait lieu un grand rassemblement de Renault sportives. Cette manifestation organisée par l'Association Maconnaise Alpine Gordini est la seule des 123 clubs d'Europe à être inscrite au calendrier 2008 « Histoire et Collection de Renault »
Manifestation honorée par la présence de Jean Pierre Jaussaud, vainqueur des 24h du Mans en 1978 (Alpine Renault) et en 1980 (Rondeau), Jean Vinatier vainqueur en 1965 du Tour de corse en R8 Gordini ......

Quelques 150 équipages venus de France et d'ailleurs


Les Alpines A310 et A610 (de loin les plus nombreuses)
















Une belle venue d'Angleterre (ce n'est pas la seule)


Une autre venue de Belgique




Pascal