Salut !
Comme genron, je trouve au premier coup d'oeil étrange ce tassement vert l'arrière. As-tu prévu des plantations particulières dans l'espace avant ?
Pour ce qui est de la technique, ma foi... Tu dis ne pas vouloir de CO2. Partons de ceci, c'est ce qui détermine tout ce qui suit.
Eclairage tout d'abord : il convient de le garder faible, où il profitera aux algues et non aux plantes. 60 cm2, 200 W/m2 maximum, on tourne à 120 W pour ton bac. C'est un maximum. 2 tubes de 39 suffisent. 3 éventuellement. Sûrement pas plus.
Fertilisation : adopte une méthode minimaliste, PMDD, par exemple. La réussite d'un tel bac repose sur la plus grande stabilité des paramètres, ce qui implique de réduire beaucoup les changements d'eau. 20% tous les mois c'est un cible raisonnable. Il faut maintenir la ferti au planché pour éviter une accumulation dans le bac qui ne sera pas éliminée par les changements d'eau. Adopte donc une méthode, et n'en change pas.
La loi de Liebig à laquelle genron fait référence est fausse. C'est démontré depuis des décennies, mais pourtant beaucoup de gens continue de penser qu'elle est correcte. Cette loi dit que si un seul élément nécessaire vient à manquer, la croissance s'arrête, ou que si un élément est très fortement réduit, la pousse est très fortement réduite dans la même proportion. Il n'y a pas de facteur limitant, c'est une légende construite sur la base d'un joli dessin de seau qui se vide facile à comprendre, mais ignorant complètement une capacité des plantes supérieures : l'adaptabilité. Les algues, OK, peut-être que ça marche pour elles. Les plantes, pas du tout. Les plantes vont par exemple développer des enzymes leur permettant de capter plus ou moins efficacement le carbon organique à défaut de carbon minéral (CO2). Le temps de s'adapter, la pousse va être très fortement ralentie, comme le prévoit la loi de Liebig, puis s'accélérera progressivement au fur et à mesure que les enzymes alternatives se mettent au travail. Toutes les plantes ne sont pas égale à ce petit jeu, elles vont être en compétition sur la captation des faibles ressources et certaines seront beaucoup plus efficaces que d'autres. Bref, l'équilibre à trouver n'est pas pour la pousse des plantes, il est pour la non-pousse des algues.
J'insiste sur la réduction des changements d'eau. C'est la clé de la réussite à moyen terme. Un changement d'eau bouleverse les paramètres de l'eau et les algues vont se ruer dessus.
La population animale doit aussi être adaptée. La réduction des changements d'eau impose de limiter la population pour éviter une accumulation de polluants. Les plantes ne pourront consommer tous les nitrates et phosphates organiques produits.
J'ai lu diverses choses récemment à propos de ce type de bac, en particulier à propos de l'éclairage. Il semble donc qu'il serait bénéfique pour les plantes d'éclairer à puissance maximale pendant 3 heures, de diminuer fortement l'éclairage pendant 3 heures, de rééclairer au max pendant 3 heures, puis dodo tout le monde. Par puissance maximale dans ton cas il faut comprendre 2 ou 3 tubes, et par diminuer fortement il faut comprendre plus qu'un seul tube. Ça permet à ce que j'ai lu aux plantes de consommer le CO2 présent à l'allumage, de produire du CO2 pendant la pose, et de le consommer durant la seconde phase d'éclairage fort. Après tout, la lumière n'est pas constante dans la nature, alors pourquoi pas. De plus la photosynthèse ne sera pas la première source de carbone dans cette configuration. Enfin bon, sur ce point, je ne m'avance pas. Je le souligne sans aller jusqu'à le conseiller.