j'ai en vain tenté durant un peu plus de deux ans d'obtenir une ponte avec Y. striata. Tout le tintouin habituel y est passé :
- variation de paramètres physico-chimiques (T°, O2, courant, turbidité, dureté, pH)
- variation de nourriture (escargots, limnées, ampullaires juvéniles, physes, vers de vase, vers de fumier, mouches, etc...)
- variation de substrat et de support de ponte (tube, caches, failles, pierres, etc...)
jusqu'au moment où j'ai pris contact avec un Pr. "je sais plus qui" à Hanoï (vive le net, mais surtout vive mon vieux PC qui a rendu l'âme et qui contenait toutes mes notes :cry:) qui a effectué une étude sur la rivière Krishna en Inde (ecosystème d'origine de Y. striata)...
Ses conclusions sont les suivantes, sur la base de plusieurs captures au fil des saisons sur quelques années :
- les Y. striata sont probablement liées à un processus de reproduction migratoire
- ces paramètres variables sont quasiment impossibles à reproduire en milieu fermés
Les repros du genre Chromobotia ou du genre Yasuhikotakia sont possibles en milieu semi-naturel et sont souvent facilitées par l'injection d'hypophyse de carpe directement sur les femelles...
Perso, j'ai laissé tomber... par contre, je maintiens depuis 15 mois un banc de 8 Chromobotias macracantha en grandissage dans un volume raisonnable... et d'ici 10-15 ans

, pourquoi ne pas tenter quelque chose ?