Citation de: galack le 01 07 07, 17:28 PM
ben le souci c'est dans un des lien il disent que son nid est fait uniquement de bulles et salive et dans l'autre qu'il lui faut des vegetaux (riccians ) pour faire son nid??
Comme tous les labyrinthidés qui fabriquent des nids de bulles, ils ont besoin de débris végétaux flottants pour consolider leurs nids. S'ils ne trouvent pas, ils arracheront des bouts de feuilles, ce qui peut devenir un peu inesthétique !...
Le
Riccia fluitans, oui, mais aussi :
Ceratophyllum demersum,
Lemna minor (lentilles d'eau) et autres plantes flottantes moins courantes... Cela va sans doute de soi, mais il est peut-être utile de préciser qu'un nid de bulles avec un courant en surface ne font pas bon ménage ! Il convient donc de ne pas agiter la surface de l'eau (bulleur, rejet de pompe), ou, tout au moins, de s'assurer qu'une zone du bac est calme (en général là où les plantes flottantes viendront s'accumuler).
A noter que dans une même espèce, les capacités de fabrication sont très variables. L'un fera trois bulles et s'en contentera, l'autre te fera un nid sur trois étages avec salle de bains, cour de récréation et tout le tsoin-tsoin !...
Pour compléter un peu les réponses de "PEPEJUL", je dirai, par expérience, qu'il existe au moins deux façons de reproduire des labyrinthidés :
- la méthode naturelle : on laisse faire dans le bac (rendement faible, voire nul si les
Colisa labiosa ne sont pas les seuls occupants).
- la méthode "classique" qui consiste à isoler les parents dans un bac adapté : plantes de surface, petit filtre, pas de sol, une plante en pot avec de larges feuilles (ou deux ou trois ardoises stables) pour ménager un refuge à la femelle. Sur trois ou quatre jours, on diminue la dureté (eau osmosée), on augmente la température (28°C environ) et on donne de la nourriture vivante (daphnies, vers aquatiques) en abondance (choisir de la nourriture qui peut survivre dans le bac pour ne pas le polluer exagérément, au pire elle sera consommée plus tard par les jeunes). Si, à ce régime, cela ne marche pas, remettre le couple en bac d'ensemble et recommencer ce processus une dizaine de jours plus tard...
Ce n'est pas une espèce à propement parler "difficile à reproduire". La difficulté tient essentiellement à obtenir des adultes consentant, et puis à élever les jeunes qui restent très fragiles durant les 4 ou 5 premières semaines (et surtout pendant la formation du labyrinthe dès la troisième semaine de vie). Les pertes sont considérables en général et il n'est pas rare de n'avoir en final que deux ou trois individus parvenant à maturité.