C'est une légende...
Ce phénomène a bien lieu chez d'autres poissons, mais pas chez les Xiphophorus helleri. Dans cette espèce, il existe deux types de mâles : certains sont « précoces », et capables de se reproduire dès l'âge de 6 mois environ. On les reconnaît bien à leur gonopode et à leur petite taille. D'autres mâles sont plus «tardifs» et ne sont adultes qu'à un an ou un an et demi mais ils deviennent alors plus gros, dépassant souvent la taille des femelles et ne portent un gonopode qu'après un an environ. On peut les confondre avec des femelles si on les achète avant qu'ils n'aient acquis leurs caractères sexuels.
L'aquariophile peut alors croire que ce poisson qu'il considérait comme une femelle, s'est d'un coup transformé en gros mâle...
source :
http://france.vivipare.free.fr/De parole de scientifique (Meffe & Snelson, 1989), après de nombreuses expérimentations par différents laboratoires et sur différentes souches de poissons vivipares, la transformation d'un vivipare femelle en vivipare mâle n'a jamais pu être mise en évidence. Si l'adjonction d'hormones mâles, à fortes doses, dans l'eau d'élevage ou encore la présence de polluants dans certains cours d'eau peuvent entraîner un phénomène de masculinisation d'un poisson femelle, aucune réversion sexuelle n'a été trouvée. Ceci signifie que sous certaines conditions, relativement non naturelles, il est possible de déclencher la sécrétion d'hormones mâles chez un vivipare femelle. Cette sécrétion correspond à un dérèglement hormonal et entraînera l'apparition de caractères mâle chez la femelle. Une femelle guppy ainsi traitée exprimera les gènes de couleur restés jusqu'alors muets, sa nageoire anale se transformera en une sorte de gonopode, mais aucun testicule fonctionnel ne se développera ; ce poisson sera définitivement stérile. On ne peut donc parler que de masculinisation et non de réversion sexuelle
en savoir plus ici
http://france.vivipare.free.fr/article.php3?id_article=7