En gros c'est ça mais les différent genres ont eux aussi des ancétres communs. Pi on se rend souvent compte à postériori que le "spécimen étalon" n'est pas le bon...
Quand tu parles d'empreintes génétiques c'est assez vague... soit on établi une diagnose (Phénotypique, donc basée sur un ensemble de critéres morphologiques qui permettent une détermination), soit on fait efficace (Et cher) et on travaille directement sur les séquences ADN voire les proteines clées (Là pas d'erreurs possibles normalement).
Faudrait voir ce que Yann a comme infos mais il me semble trés improbable que quelqu'un soit allé jusqu'à du séquençage chez les poissons qui nous interessent...
C'est pour celà que je reste intimement persuadé que beaucoup de L sont simplement issus de complexes et ne peuvent donc pas être identifiés autrement que par un numéro basé sur une simple photo et une zone de capture (Sachant qu'en plus les zones de pêche sont ridicules par rapport à toute la flotte qu'on trouve en amérique du sud!).
Pour reprendre mon exemple de la grenouille verte que l'on trouve partout dans le pays, je citerais juste wikipedia:
CitationIl s'agit en fait d'une espèce hybride (Rana esculenta klepton) issue de plusieurs espèces européennes, essentiellement Rana lessonae (grenouille de Lessona) et R. ridibunda (grenouille rieuse). L'hybride est rarement fertile, il recherche pour la reproduction le plus souvent un partenaire de l'espèce R. lessonae (phénomène d'hybridogenèse).
Et pourtant si on donnait des numéros à toutes les formes observées de cette grenouille trés commune on arriverait à R70 alors que c'est simplement un complexe...
PS: mais il doit bien trainer un étudiant en écologie sur ce forum pour nous donner des nouvelles, mes connaissances sont dépassées par les nouveaux systèmes de classification