bonjour,
j'inaugure cette section par une question un peu bateau, je dois bien l'admettre, mais qui m'intéresse au plus haut point. On sait que l'aire de répartition très vaste des espèces du genre Pterophyllum pose pas mal de problème pour "fixer" des espèces clairement. Surtout avec la propension qu'ont les individus à migrer à travers les forêts inondées durant les saisons de reproduction. Les bassins versants n'ont que peu d'intérêt dans le nord est du Brésil, voir au Vénézuela... il y a bien le bouclier guyanais qui tente de mettre un peu d'ordre dans tout ça, mais...

pour ma part, j'aimerais avoir l'avis d'un spécialiste sur les quantités de Pterophyllum (et je parle bien sûr des souches sauvages) que l'on trouve sur le marché ou auprès des éleveurs. Si je ne fais pas d'erreur, il y a plusieurs espèces valides, dont :
Pterophyllum altumcomme son nom l'indique, c'est le plus "haut" de corps, avec ce port altier qui fait tout son charme et le stop très marqué sur le "front". Le marché aquariophile est littéralement noyé sous les appelations "altum du Pérou", "RotRücken" et autres "commercialisations" qui rendent le produit plus sexy... mais pas plus altum pour autant...
Pterophyllum scalareplusieurs souches, origines et probablement pas mal d'hybrides d'origines géographiques différentes. Peut-on parler d'hybrides quand deux variétés géographiques d'une même espèce se reproduisent ? Il existe d'ailleurs des individus sauvages de toute beauté qui sont probablement le résultat de reproduction en milieu naturel entre deux espèces, non ?
Pterophyllum leopoldiplus proches du
Mesonauta par leur forme de corps que du "scalaire", plus petits, aussi...
Pterophyllum dumerilii et
Pterophyllum eimekei sont-ils toujours valides ?
En résumé, un avis éclairé à ce sujet m'intéresserait au plus haut point, en tant que "propriétaire" de
Pterophyllum altum