Mon WEAA à moi.
Après avoir tondu la pelouse le jeudi jusqu'à midi, une douche et hop, crotte !!! pas le temps de manger, faut que je parte en courant si je veux attraper mon train... 20 minutes de marche, 2 stations de RER, une pause de presque 15 minutes entre les 2 stations pour raison inconnue... heureusement que la SNCF est toujours en retard, sinon, je n'aurais pas attrapé mon TGV. (oui, c'est bien les retards dans certains cas)
Arrivé à Marseille...
Quel c## !!! pourquoi j'ai pris un pull, une veste.... Fait chaud ici !
Un appel à Manon des sources (alors encore à l'aise dans l'attrape filles de Joloize),
- vous tenez absolument à passer me prendre ? La gare saint Charles, c'est le bordel !!!
- Oui, on sera là dans une heure, installe-toi en terrasse du troquet « le grand escalier », on te prend en passant. (notez au passage l'incroyable connaissance des troquets marseillais par le pilote

)
Une heure tout pile après, un cabriolet s'arrête, une casquette blanche descend et accoste tous les hommes dans la rue sous le fallacieux prétexte de me trouver.

Pas de bol, en parisien que je suis :
- je ne suis pas les consignes qu'on me donne
- je me suis mis à cuire au soleil en mangeant une glace (qué fada !) sur les marches de la gare.

Bref, mobilus telephonus, le dieu des rencontres étant avec nous, me voilà traversant la rue entre les pare-chocs et les klaxons (quoique je ne suis pas sûr que tous m'étaient destinés).
Une bise, un largage de sac (non, non !! pas dans le coffre... mets-le ici plutôt ce sera mieux) et Manon se retrouve coincée entre mon sac et le siège passager qu'elle m'a généreusement laissé malgré mes protestations (pas très appuyées, je dois l'avouer

).
Et on part, on est parti, on partait.... (on a mis quelques temps à partir en fait, le concert de klaxons n'étant pas terminé. Plutôt que d'attendre l'entracte, Joloize, le pilote donc, nous a fait sortir par une petite porte latérale, un passage secret de sa connaissance (entre 2 troquets).

Nous voilà partis pour faire connaissance à défaut de rouler...
On passe à côté d'une station service et je dis : tiens, je connais, la dernière fois que je suis venu en vacances dans le coin, on s'y est arrêté, d'ailleurs, c'est un mauvais souvenir, à l'arrivée, le gîte était limite insalubre, on a fait demi-tour à peine arrivé...
Et Joloize : - bon, et bien on saura si l'hébergement est nul, c'est que tu portes la poisse !!!

Sur la route, pause
pipi technique pour abreuver notre monture, Manon passe un coup de fil aux suisses déjà arrivés, et j'entends :
- oui, on arrive aux 3 muriers dans 30-40 minutes...
- ....
- Y'a un problème avec l'hôtel ?
- ...
- Vous en êtes partis et vous avez annulé toutes les réservations ?
- ..
- Ok, on voit ça en arrivant.
Glup !!!! Je suis maudit, la poisse me colle dans le sud. :cry:
Bon on reprend la route, moi m'imaginant... pas grand-chose en fait, le vent dans mes cheveux brassant le vide dans ma tête, mon neurone ébouriffé s'étant mis en vacances.
Merci Joloize d'avoir sacrifié autant de temps sur la route pour passer me prendre, et merci à ton copilote allumeuse (de cigarettes)

On arrive à destination ou presque.. Numéro 1709 après la maison jaune (ou avant ?)... on passe le numéro 500 quelque chose... puis 1300.. (z'ont une drôle de façon de numéroter les maisons ici, et toutes leurs maisons sont jaunes).. et nous voilà arrivés dans une immonde zone industrielle, toute engluée dans la pollution et couverte de suisses... (vous avez déjà vu les photos, vous savez de quoi je parle

).
Je fais connaissance, 2 bises, non 3, non 4, non 3.... Bref, quelques effusions plus tard, je tiens mon rôle de parisien pour le WE.
- On boit un coup ?
- Y'a du Ricard ?
- On va manger ?
- Où il est le Ricard ?????
- Euh... je dors où finalement ?
- Bon Ok, je prendrai mon Ricard au resto.
On part à Hyères pour manger, je passe sur les 5 minutes d'attente (- on boit un Ricard en attendant ?) et on s'installe pour casser une petite graine : une pizza que je pense rendue volontairement difforme par le pizzaïolo qui ne doit pas aimer les parisiens (quoi ??? ça se voit tant que ça ???)
Repas sympa, LE suisse se fait remarquer, on parle de l'hôtel, du camping, du bungalow que je suis sympathiquement invité à partager avec un couple de suisse (des sauvages, pas de l'élevage, mais très bien élevés quand même et très policés)
Une addition plus tard, on monte en voiture (vive les véhicules 7 places, merci Aqua
Belle

), et TomTom se hâte lentement de nous mettre sur la voie. Après quelques tours de parking, nous voilà comme par miracle aux Arbousiers. Prise de RDV pour le lendemain, je fais une rapide reconnaissance des lieux.. ouf !!!! les helvêtes sont géniaux, fidèles à leur réputation, tout est parfait... réglé comme une montre...

8 mai... l'armistice ? non, en fait... on s'en moque un peu...
P'tit dej. Ah, oui, mais nous, comment dire... c'était pas prévu. Heureusement, des Lyonnais sympas étaient là, café, croissants.... (merci Christelle, Nicolas, sans oublier Quentin qui a généreusement partagé son lait

). Petite averse, fait pas chaud... petite crainte pour le temps du WE. – qui a la météo ? – Internet mobile nous dit « belles éclaircies, température entre 12 et 19°. On reste optimiste.

On part pour Antibes. (- on sera un peu en retard, on se retrouve là-bas ? – oui, devant l'entrée, - OK !)
Après avoir été soulagés de quelques dizaines d'euros, nous voilà devant le spectacle des dauphins.
- C'est beau !
45 minutes plus tard, le spectacle des Orques.
C'est beau !
Pour être honnête, la complicité et le travail des soigneurs avec les animaux, leur passion et leur investissement personnel sur une longue période est remarquable et impressionnant, même si les conditions de maintenance nous semblent un peu justes – mais non, ils sont biens puisqu'ils se reproduisent-, et que les tours sont surtout des reflex pavloviens uniquement destinés à divertir le public (mais cette digression n'a pas sa place ici

).
Puis, les aquariums (moins impressionnants) et déjà le dieu telephonus mobilus nous presse : - conférence à 17H00 !!
- Euh, ce sera plutôt 17H30, 18H00, hein pépé, faut pas pousser mémé, y'a de la route

. !!
A 18H30, donc à l'heure prévue selon les critères locaux, on trouve une place pas loin de l'hôtel (merci Tatar pour le trajet en ta compagnie dans ta voiture

).
- bonjour, bonjour, moi c'est Poissonchat.. bonjour.... Ah, Uma, quel plaisir de te rencontrer enfin... - bonjour, moi c'est Poissonchat.. –attention au câble, c'est un peu court, mais la batterie de mon PC ne tiens pas plus de 3 minutes (au meilleur de sa forme)... l'autre prise ???... trop dangereux !!! Les électrochocs ne sont pas recommandés avant de se baigner (NDLA : j'ajouterais que pendant non plus d'ailleurs).
Après 20 minutes de recherches le tenancier me trouve une rallonge – faites attention, les fils ont un peu souffert là – Ah oui, vous avez remplacé la prise.. – non, mais on a du tirer un peu fort dessus, faites attention !!! La manœuvre de débranchement, double branchement en synchro parfaite et coordination avec pépéjul (le record ne sera pas homologué faute de témoins officiels) lancera le concours de bons mots (et de moins bons, mais mieux vaut un bon mot qu'un bon ami

) entre nous.
- On boit un coup ?
- on peut avoir du Ricard ?
- un coca !
- un Ricard pour moi, ça fait bientôt 24 heures depuis le dernier, j'suis en manque !
On croit éteindre la lumière dans la salle... - p'tain, qui c'est qu'a éteint la lumière dans les toilettes pendant que je.... – ton Ricard est servi, arrête de râler Joloize....
Et la conférence commence.
Pour ma part, le début m'effraie un peu : la passion et le discours me font craindre une suite de leçons et de morales sur la protection du littoral pollué par les vilains touristes que nous sommes.
Un temps indéfini plus tard, j'émerge émerveillé et enthousiasmé par
toutes ces photos de culs en l'air la diversité de la faune et de la flore mais encore plus par l'implication personnelle de la charmante conférencière et de ses acolytes. Un tel dévouement tient du sacerdoce et force l'admiration. Je suis convaincu, je ne ferai plus caca dans les criques si le brassage est insuffisant.

Le temps que certains raccourcissent un peu plus leur durée de vie en passant un peu de temps en terrasse, nous voilà à table. Un p'tit repas sympa uniquement perturbé par une obsession professorale pour les interros de la part ne notre spécimen de professorus scientificus.
On se sépare en se promettant de se revoir dès le lendemain. (oui, on ne pouvait déjà plus se quitter)
Retour au bungalow (merci Fanouch pour avoir partagé ta voiture avec moi, et merci à Fanouchette pour m'avoir laissé la place devant

)
Coordination téléphonique à minuit :
- RDV demain au cabanon à 8H30
- Pourquoi pas plutôt sur la plage ?
- Ok, plage du beau rivage à 8H30,
- Ah bas non, du coup on peut venir plus tard, disons, 9H30 ?
- 9H15,
- OK, A tous les campeurs : petit dej demain à 8H00, départ à 8H45
Le samedi,
8H30-9H00

, après de sympathiques encouragements des plongeuses expérimentées, (à coup de narcoses, explosions de poumons, et autres risques sanguinolents et potentiellement mortels -dixit les narquoises Christelle et Suzette-) , on décolle et on atterri quelques minutes plus tard sur le « parking beau rivage 42 places, plus 1 pour handicapé » Le dieu telephonus mobilus refait une apparition :
- changement de plage, prenez à droite le long de la mer, nous sommes au bout de la première rue à votre gauche. – OK.
Communication céleste interrompue, message partagé, une réflexion s'engage :
- Si on longe la mer à droite, y'a pas de rue à gauche, c'est la mer.
- Mais non, il a du vouloir dire, longez la mer en la laissant à votre droite, donc il peut y avoir une rue à gauche.
- Bon fait quoi, on va à droite ou à gauche ?
- A droite !!
- A gauche !!
Fort heureusement, on a pris à droite.

Briefing, (tout le monde fait semblant d'écouter), puis premier cobaye. Le choix se porte sur le volontaire suisse chocolaté enrobé d'Ovomaltine.

Il passe entre les mains expertes de Maïa, aidée par quasiment tous les hommes et toutes les femmes présentes. Une fois confortablement compressé et engoncé dans son néoprène façon latex SM, Eltofi subit le premier les outrages de Roland. Il en ressort enthousiasmé, cela laisse perplexe Joloize, second sur la liste (à moins que ce soit le fait d'imaginer tout le Ricard qu'il faut pour autant d'eau). Nous suivons tous, plus on moins stressés, plus ou moins pressés.
Nous visualisons en live les éléments présentés par Aurélie la veille.
Nous ressortons tous avec le visage du gamin qui découvre ses cadeaux le matin de noël (le filet de bave en plus). L'ivresse des profondeurs ? la main de Roland (son doigt ?) ? La perspective de se faire déshabiller par Maïa ? ou Juste la beauté de l'instant et la magie des fonds marins ? Chacun sa réponse.
Renversant !!! (ou du moins, c'est le prétexte que j'ai donné pour expliquer pourquoi je tiens mon diplôme à l'envers sur la photo.

Farniente sur la plage, - allo mes chéries, ça va ? il fait quel temps à Paris ? – Il tombe des cordes, il fait froid, et toi ? – Soleil, 25°, génial. – C'est quoi qu'on entend ? c'est le vent ? tu es dehors ? – Oui, je suis sur la plage. Tiens, tu entends la mer ? – Quoi ?? tu n'es pas en réunion avec tes collègues ? – Quels collègues ? je suis en WE avec des amis, je ne bosse pas ce WE. – Tiens maman, c'est papa ....

Le soir, BBQ sur le terrain de pepejul. Reprise du concours de plus ou moins bon mots... (encore toutes mes excuses Julien, je ne le pensais pas...

. ).
Cooking en petit groupe, dégustation en avant première, moments privilégiés autour du feu avant de s'asseoir autour d'une table... (Non pépéjul, je n'ai pas subi de trauma sur le popot quand j'étais mino...) première projection privée de quelques photos compromettantes et premières réminiscences des instants magiques avant le retour au bungalow.
Dimanche matin, encore un p'tit dej tous ensembles au soleil (nouveau déménagement des tables et chaises). On prend notre temps, c'est le dernier ensemble, et en plus il faut rendre les clés, soudain c'est l'heure : - Tofi, le balai !!!!

Une fois tout nettoyé (merci madame Tofi), on est en avance, on peut partir tranquillement ... Bon, en fait, on est en retard comme d'hab. Le rendez vous sur l'ère d'autoroute est manqué (ou presque..) qui c'est qui a caché les clés du cabanon sur leur clou à leur place ça fait une heure qu'on les cherche !!!

Arrivée à Monaco, (je passe sur le parking, les escaliers, les ascenseurs, les mines canines)... RDV devant le musée. Grosse embrouille trop bien négociée par nos amis suisses, et nous voilà dedans.
1H00 de visite des aqua tropicaux, superbes, 1H00 de visite des coulisses, superbement intéressant et attirant (après déminage des semelles au désinfectant avant d'entrer en coulisses ... mais comment ont-ils su ?). Ensuite visite de la salle méditerranéenne, nous étions tous émerveillés comme des enfants, surtout devant les papys et mamys de l'aquarium de Monaco dans leur maison de retraite (après la conférence et la plongée, ça parait un peu fade et sans relief). Petit tripotage d'êtres vivants avant de se séparer sur le parking (l'autre, pas celui de l'aqua), même pas de larmes. :cry:
Retour au cabanon avec Norbert (merci Norbert pour m'avoir ramené

), puis Marseille, dîner avec Uma avant d'aller se coucher (non, non, chacun de son côté... bande de vilains), Merci pour tout madame Uma

:bisou:. TGV pour Paris, retour à la maison en fin d'après-midi. C'est fini.
- Papaaaaa !!!!......
- Bonjour les chéries.
- .... C'est pas juste, ça s'fait trop pas...
- Quoi donc.
- T'es tout bronzé, et nous on a eu que de la pluie !!!
Petite satisfaction égoïste à peine troublée par une petite pointe de culpabilité et de remords... à peine

.
Reste à exploiter/partager les photos.
Mention spéciale à Pepejul, Roland, Maïa et tous ceux qui les ont aidés sur place pour cette organisation superbement organisée

Poissonchat, je sais c'est toujours très long.....
Edit : C'est à peine romancé........ et si vous ne comprenez pas tout, c'est que vous n'y étiez pas

Re-edit (et c n'est certainement pas le dernier) pour corriger les fautes.