Pour les poetes en herbe

Démarré par silverdream77, 26 11 09, 15:45 PM

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PEPEJUL

un site très poétique pour les amoureux de la langue et de ses usages : http://bonbonze.net/index.php :merci:

silverdream77

      Marie


Des perdues oublier la souffrance
Des bonheurs entrevus garder l'espérance
En l'avenir toujours croire avec ferveur
En l'espoir conserver à jamais le bonheur

Avec des jolis mots, chasser à jamais les maux
De la mélancolie bannir les défauts
En son étoile garder à jamais l'espoir
Pour enfin mépriser du dégout son désespoir

Des envies prochaines garder le désir
Pour toujours y croire, pour enfin s'enfuir
De la folie entrevue détruire l'envie
Pour enfin rire au déstin et à la vie

Des déceptions toujours conserver le souvenir
De se maudir pour rien à jamais en finir
De la colère enfin pouvoir se séparer
Dans la violence ne plus jamais s'égarer

CAMARDE

Voila

silverdream77

        Ode à la lune


Lune, à ton levé de crépuscule
Et ton couché d'aube naissante
Illumine les cieux de mille particules
De couleurs chaudes et flamboyantes

Lune, qui de ton cycle rythme les marées
Etirant et allongeant les flots
Ils viennent tels des larmes, inonder
Les rivages solitaires de sanglots

Lune pleine qui éclaire la nuit
Au voyageur perdu, montrant le chemin
Remerciant de son regard ébloui
L'inèspérée clarté de ton éclat mutin

Lune, lorsque sur l'eau tu deviens reflet
Attirant le poisson farouche et séduit
Il prend en bouche l'insaisissable monaie
Qui s'échappe en scintillant par ses ouies

Lune, de solstices en équinoxes pénétrants
Miraculeux accents des quatre saisons
D'hiver, d'été, d'automne et de printemps
Hurlant au ciel une céleste oraison

Lune, quand du poète tu deviens la muse
En levant ses yeux, tu guides sa plume
Toi qui rougie et qu'un rien amuse
Achève au matin, une ode à titre posthume

Voila


silverdream77

Il est parti en vacances.
De toutes façons, il écrit pour Bigard. :cool:

PEPEJUL

Tu n'as rien sur la bite à Dudule ?  :ange:






:jesorsd:

silverdream77

          L'horizon



Dans le port de Saint Malo un vieux marin fume
Cherchant en vain de ses yeux les cotes dans la brume
Assis, il écoute du vent la complainte tragique
Dans la mélancolie des amours britaniques

Tant d'années sur les mers il avait navigué
Durant toutes ces années il s'était éloigné
De ports en escales il ne lui avait pas dit
De lettres en récits son bel amour est parti

Depuis Septembre, premier mois de son baptème
Il n'avait pas su, n'avait pas pu dire je t'aime
Partant longtemps en mer pour un trop long voyage
De leur amour à jamais célait le naufrage

De retour en juin il ne la retrouva point
Regrettant amèrement d'etre parti si loin
Depuis plus de quarante ans, à sa belle il songe
Depuis tout ce temps; regrets et remords le rongent

Du plus profond de sa mémoire, il se souvient
des cheveux longs, de jambe fine et des jolies mains
Qui le soir démélaient les boucles des sa toison
Que la douce voix agrémentait d'une chanson

De ses yeux vides et mouillés il fixe l'horizon
Depuis les cotes an glaises il entend sa chanson
Ce soir de grand chagrin, il ne rentrera pas
Ce soir la mer de peine va reprendre son forçat

Voila

silverdream77

   L'imposteur

Voici quelques vers vous contant l'histoire
D'un petit homme trivial devenu président
Un soir de Mai, promu sans gloire
Un imposteur notoire, un simple mécréant
Voici quelques vers vous contant l'histoire

D'un sombre mégalomane il arborait l'habit
Coinvoitant toute une vie la chère investiture
Sans crainte de poignarder, d'étrangler ses amis
Préparant tout ce temps sa suprème imposture
D'un sombre mégalomane il arborait l'habit

Il s'autoproclama, de suite, roi président
Assouvissant ainsi sondésir de pouvoir
De la plus belle voulait devenir l'amant
Cumulant ainsi tous les faire valoirs
Il s'autoproclama, de suite, roi président

Tel Napoleon, en quète de l'Europe il se mi
Faisant, surtout preuve d'omniprésence
Sans se soucier des colibets, des railleries
Que faisaient naitre ses actes d'omniscience
Tel Napoleon, en quète de l'Europe il se mi

Chancre fièleux d'une armée de vauriens
Partisan minable, voir sinistre incapable
Défendant les valeurs d'une France putain
Opprimant l'innocent, flagornant les coupables
Chancre fièleux d'une armée de vauriens

Nul sait comment cela se terminera
Par une banqueroute d'ordre national
Dans une impasse ou dans un pugilat
Les preux sont perdants au banquet du chacal
Nul sait comment cela se terminera

Place soit faite à un personnage de droit
Prèt à défendre avec force et conviction 
  Comme on entre en profession de foi
Les valeurs et le salut de la nation
Place soit faite à un personnage de droit

Voila

silverdream77

          Elle


Sublime apparition de mes plus longs instants
Ondulant, effleurant de ta svelte silhouette
Faisant de mes yeux tes plus précieux amants
Et du fond de mon ame une profonde cachette

Merveilleuse éffluve répendant en tout lieu
L'ennivrant parfum des roses et des orangers
A mon odorat sensible faisant un aveu
Et de mon nez délicat le plus beau verger

Sensuelle agitation d'avec mes tympans
Je perçois tous les sons quand tu viens à moi
Déplaçant l'air de ntes majestueux mouvements
Enchantant de vie le moindre de mes émois

De ton teint d'albatre et ta peau de pèche
Quand de tous mes doigts je procure le frisson
Ta jolie bouche s'ouvrant comme une brèche
Toujours pose mienne en guise de baillon

A tes fruits remplis de sucre et de douceur
Tel Bacchus me procurant les belles ivresses
Les papilles en éveil, je deviens gouteur
De gourmandise me saoule de ta tendresse

Mais sachez, douce amie, qu'entre choses précieuses
Ce qui de vous fait que toujours mon coeur palpite
Est vous entendre chanter dans mes bras, amoureuse
La douce mélopée de Vénus et d'Aphrodite

VOILA