Salut tous !
Certains me l'on demandé, alors vous l'aurez voulu.
Je me propose ici de vous faire un dossier photo en expliquant les bases de la technique.
Avoir une approche empirique c'est bien et parfois suffisant, mais il n'y a que en appréhendant réellement la technique dans son ensemble que l'on sera à même de faire face à toute situation, et donc de créer sans limite !
Ce dossier s'adresse aux photographes amateurs débutants curieux de comprendre ce qu'ils font lorsque le copain leur dit "mets toi à 5,6 au 1/200e ».
Je précise que la photographie, qui s'apprend dans des formations professionnelles allant du CAP à BAC + 3, est extrêmement vaste et complexe. Malgré le pavé énorme auquel vous vous attaquez, nous ferons forcement des raccourcis et des approximations. L'idée est d'initier aux grands principes de base.
Nous survolerons l'ensemble de la chaîne. Nous commencerons logiquement par la prise de vue. J'ajouterai peut être plus tard une petite partie sur la construction de l'éclairage, et encore plus tard par la post production.
L'idéal est de lire ce dossier avec votre appareil à côté de vous, et d'essayer ce dont on parle au fur et à mesure.
Toutes les images peuvent être vu en meilleur définition, pour cela cliquez deux fois dessus. Je vous le conseil fortement pour bien voir les effets évoqués.Allez hop !! En route !
1 - couple diaphragme / vitessePour que votre capteur photo ou votre pellicule enregistre une image correcte (ni trop sombre, ni trop claire), vous avez besoin de lui transmettre une quantité précise de lumière.
Faire une photo, en somme, c'est exactement comme remplir un seau d'eau (ça devrait parler aux aquariophiles que vous êtes).
Le seau, c'est le capteur de votre appareil photo. L'eau, c'est de la lumière.
Vous voulez remplir votre seau (votre capteur) pile à ras bord.
Si le capteur n'est pas assez "rempli", votre image sera sombre, on parle alors d'image sous-exposée. Si votre capteur "déborde", votre image sera trop claire, on parle alors d'image sur-exposée.
(De gauche à droite, une photo sous-exposée, une exposition correcte et une photo sur-exposée)Pour remplir un seau avec un volume d'eau précis, nous avons deux paramètres à gérer. Le débit, et le temps.
Si vous remplissez votre seau de 10 Litres avec un petit filet d'eau, il vous faudra surement beaucoup de temps pour arriver à vos fins. A l'inverse, si vous remplissez le même seau avec un débit 10X supérieur, vous mettrez 10X moins de temps. Logique.
Revenons à notre photo.
Pour capturer la lumière en une image, c'est exactement la même chose. Vous avez deux paramètres pour gérer le "remplissage" du capteur : le débit de lumière, et le temps d'écoulement de la lumière.
A - Premier paramètre de remplissage : le diaphragme ou ouverture phocale
Le débit de lumière qui traverse l'objectif, se réglera grâce à l'ouverture d'un diaphragme situé dans l'objectif. On appelle ça l'
ouverture focale, et non pas la focale tout court.
On la note F=, ou 1/F, et son réglage est noté par un chiffre. F= 5,6 par exemple.
Retenez que
plus ce chiffre est petit,
plus le diaphragme est ouvert. Le débit de notre remplissage sera donc élevé.
A l'inverse,
plus le chiffre est grand,
plus le diaphragme est fermé, et notre lumière «coulera» lentement.
B - Maintenant, deuxième paramètre de notre remplissage : la
vitesse d'obturation.
Le rideau, est une partie mobile située devant le capteur. Hermétique à la lumière, il maintient notre capteur au noir jusqu'au déclenchement de la photo. Là, il s'ouvre, laisse passer la lumière pendant un temps donné, puis se referme. C'est en somme notre vanne de robinet.
Le réglage de la vitesse d'obturation est souvent noté par un chiffre seul, ou une fraction.
30 ou 1/30 par exemple. Ce chiffre correspond à une fraction de seconde. Ici, 1/30e de seconde.
Pour faire une photo, nous utilisons donc un
couple diaphragme / vitesse, qui permet au récepteur photosensible de recevoir toujours la même quantité de lumière peu importe l'intensité lumineuse qui éclaire notre sujet.
Et d'ailleurs, à une situation donnée, une multitude de couples corrects sont possibles.
Si l'on rempli un seau de 10 L avec 1 L par minute, il faudra 10 minutes pour le remplir à ras bord.
Le même seau peut très bien être rempli avec 2L par minute en 5 minutes ou 10 L par minute en 1 minute.
Idem pour la photo. Lorsqu'on divise le chiffre F= par 2 on multiplie le débit de lumière par 4 (c'est comme ça et puis c'est tout ! ).
Donc à F = 16 et 1/100e de sec, on laisse passer autant de lumière qu'à F=8 et 1/400e de sec.
C - La sensibilité
En fait il y a un troisième paramètre que l'on peut gérer. C'est bien sur le volume du seau.
Le volume du seau détermine la quantité d'eau nécessaire à son remplissage.
En photo, le paramètre qui détermine la quantité de lumière nécessaire à l'exposition correcte du capteur, c'est la
sensibilité.
Elle s'exprime en ISO.
Plus la sensibilité est haute, plus la quantité de lumière nécessaire pour une image bien exposée est faible.
Ainsi, si une photo est bien exposée à F=11 , 1/25e pour 100 ISO.
Elle le sera tout autant à F=11 , 1/50e pour 200 ISO, ou encore F=11, 1/100e pour 400 ISO, ou encore vous l'aurez tous compris à F=22, 1/50e et 800 ISO.
En argentique, la sensibilité ISO reflétait une réalité physique. Le fait qu'une pellicule ai besoin d'une quantité plus ou moins importante de lumière pour noircir de la même façon.
En numérique, on ne change pas son capteur. L'augmentation de la sensibilité numérique n'est qu'un gain numérique appliqué au signal sortant du capteur.
Par conséquent,
plus on augmente la sensibilité, plus on baisse la qualité de l'image.
Une image prise avec une sensibilité élevée va être sujette à la monté de ce qu'on appelle le bruit, principalement dans les zones sombres.
C'est un des nombreux facteurs qui différencie un reflex haut de gamme pro et un reflex entrée de gamme. Plus l'on va monter en gamme, plus les appareils seront capables de monter en sensibilité en délivrant une image de qualité.
D - Comment régler ses paramètres
Pour avoir accès aux paramètres de votre appareil, il vous faut débrayer les automatismes. Passez le en mode M (comme manuel, nous expliquerons les modes et leur utilisation plus tard). Reportez vous à votre manuel d'utilisation pour savoir comment faire, et où se situent les réglages d'ouverture et de vitesse si vous ne le savez pas.
Sur les reflexs, ces réglages se font généralement via des molettes situées près du pouce et de l'index droit.
L'appareil photo est capable de mesurer la quantité de lumière qui lui parvient en fonction des réglages Diaphragme/vitesse de l'appareil.
Pour trouver les bons réglages, il faut regarder en bas de son viseur (ou en bas de son écran). Un petit curseur se déplace le long d'une droite graduée notée - d'un côté et + de l'autre.
Lorsqu'il est au centre, l'image que vous allez capter sera correctement exposée.
Curseur vers le +, l'image que vous allez capter sera sur exposée.
Curseur vers le -, l'image que vous allez capter sera sous exposée.
Faites votre photo, puis
contrôlez toujours sur l'écran après. En effet la mesure peut être légèrement faussée par la couleur du sujet. Si vous trouvez l'image trop sombre, changez un de vos paramètres pour déplacer le curseur vers la zone +. Si l'image vous parait trop claire, changez un de vos paramètres pour déplacer le curseur vers la zone -.
Lorsque le sujet est immobile (un aquarium par exemple), que donc vous avez tout votre temps pour le photographier, mieux vaut prendre plusieurs photos de densités différentes pour être sûr d'avoir la bonne (car même votre écran d'appareil peut être trompeur, et oui, on ne peut se fier à personne
).
2 - la profondeur de champ et les flous.Maintenant que nous avons expliqué ce grand principe de base qu'est le couple diaphragme/ vitesse, et comment le régler, vous allez me demander... C'est bien gentil, mais à quoi ça sert de choisir son ouverture focale ou sa vitesse d'obturation ?
A - Pourquoi choisir son ouverture focale ?
Et bien l'ouverture focale influence directement ce que nous appelons la
profondeur de champ.
La profondeur de champ est la plage de distance par rapport au photographe qui apparaitra net une fois captée par l'appareil photo.
Elle va s'étaler en amont et en aval de l'endroit où sur votre image vous avez fait votre mise au point.
Retenez que pour des raisons optiques,
plus votre diaphragme est fermé (c'est à dire plus le chiffre de réglage F= est grand),
plus la profondeur de champ est grande.
En choisissant une valeur de diaphragme fermée, vous allez donc faire un choix directement créatif ! Vous allez choisir d'avoir beaucoup d'informations nettes dans votre image. Idéal pour photographier un escargot et un poisson qui ne seraient pas sur le même plan par exemple. Ou encore un paysage.
Au contraire,
plus votre diaphragme est ouvert (c'est à dire plus le chiffre de réglage d'ouverture F= est petit),
plus la profondeur de champ est petite. Vous allez choisir de n'avoir qu'une partie de l'image nette. Idéal pour isoler un détail du décor, ne montrer que l'escargot et le mettre en valeur par rapport au poisson derrière. Idéal aussi pour faire des portraits qui se détachent bien du fond, isoler un détail dans une scène...etc...
(La même image prise avec des ouvertures focales différentes. De gauche à droite le diaphragme est de plus en plus fermé, la profondeur de champ augmente)(Même principe ici. Notez comme la mousse est mise en valeur sur l'image de gauche alors qu'elle est confondue dans le décors à droite)B - Pourquoi choisir sa vitesse d'obturation ?
Principalement pour s'adapter au mouvement.
Pour rendre net un sujet en mouvement, vous allez avoir besoin de prendre votre photo rapidement.
Prenons un poisson qui nage. Si entre l'ouverture du rideau et sa fermeture, le poisson a parcouru tout votre cadrage, vous comprenez bien qu'il ne peut pas être figé sur l'image... Donc il ne peut pas être net. C'est ce que l'on appelle le
flou de mouvement.
(photo prise à 1/13e de seconde)Par contre, si entre l'ouverture et la fermeture du rideau, le poisson n'a même pas eu le temps d'effectuer un battement de nageoire, il sera bien net sur votre image. Choisir une vitesse suffisamment élevé va donc nous aider à figer le mouvement. Plus la vitesse d'obturation est élevée, plus un mouvement rapide peut être figé.
(photo prise à 1/200e de seconde)Mais ce n'est pas tout. Lorsque vous faites une photo à main levée, vous infligez forcement du mouvement à votre appareil (respiration, tremblement...). Si votre vitesse d'obturation est trop faible, vous allez alors obtenir une image floue à cause du mouvement imprimé par votre faute à l'appareil. C'est ce qu'on appelle
le flou de bougé. C'est pourquoi en dessous d'une certaine vitesse d'obturation, un pied photo est nécessaire.
3 - Autres paramètres et leur effet A - La distance de mise au point
Voici un paramètre de plus qui influence la profondeur de champ.
Faire la mise au point c'est rendre net dans son viseur, par le biais de l'auto focus ou manuellement, un élément de votre cadrage.
Toutes choses égales par ailleurs, plus la mise au point sera faite loin de vous, plus la profondeur de champ sera étendue.
Lorsque l'on fait la mise au point sur l'arrière plan de son image, c'est grosso modo ce que l'on appelle la mise au point à l'infini.
A l'inverse, plus la mise au point sera faite sur un sujet proche de vous, plus la profondeur de champ va se réduire.
B - Les effets du zoom
Ce que l'on appelle communément le zoom, s'appelle en fait la distance focale. Tout le monde parle de focale tout court (à ne pas confondre avec l'ouverture focale).
La focale s'exprime en millimètre.
C'est le premier critère qui définit un objectif. On parle du 70-200 mm de chez Nikon, ou encore du Tamron 24 - 70 mm. Cette distance focale exprime tout simplement la puissance de zoom d'un objectif.
Sachez qu'il existe des focales fixes, sans zoom.Vous avez tout compris jusque là ?
Alors pour être sur de vous embrouiller un bon coup, sachez que tout ce que nous avons dit précédemment est également perturbé par la puissance de zoom que vous utilisez.
Un chiffre de focale bas (en dessous de 35 mm à peu près) est considéré comme un
grand angle.
Un chiffre de focale élevé (au dessus de 70 mm à peu près) est considéré comme
un téléobjectif.
Au milieu nous admettrons qu'il s'agit d'une focale à peu près normale, c'est à dire proche de ce que voit l'oeil humain.
(Là c'est du gros raccourci , mais si il fallait rentrer dans toute les subtilités on ne s'en sortirai pas)Et bien
plus vous serez grand angle, avec une faible puissance de zoom, plus
vous augmenterez la profondeur de champ et moins vous aurez besoin d'une vitesse rapide pour éviter le flou de bougé.
A l'inverse,
plus vous utilisez une puissance de zoom forte, c'est à dire une focale longue,
plus vous réduisez la profondeur de champ, et plus une vitesse d'obturation élevé est nécessaire pour ne pas avoir de flou de bougé.
Sachez que le zoom influence également les perspectives de l'image.
Au
grand angle, on a tendance à
ouvrir les perspectives, avec une arrière plan très petit et une premier plan qui peut être déformé.
Avec un
fort zoom, on a tendance à
écraser les perspectives. L'arrière plan semble plus proche du premier plan.
(à gauche une photo faite en grand angle, à droite la même photo avec un focale beaucoup plus longue. Notez la déformation du premier plan au grand angle et comme le pot de nourriture derrière la vitre du fond semble plus proche mais moins net avec la longue focale)4- Dernier point (ohhh nooon... déjà ?), les modes semi-automatiques.Utiliser son appareil en tout manuel, c'est très bien pour bien prendre en main la technique. De plus les modes automatiques ne s'en sortent pas toujours au mieux.
Et puis ça le fait grave quand vous dites aux copains "oui oui, moi je fais mes photos en tout manuel.... Pas toi ?".
Ceci dit, vous pouvez également vous faciliter la vie et utiliser les modes semi automatiques. Ils sont désignés par les lettres A (ou Av) et S (ou Tv) le plus souvent.
A, c'est le mode priorité à l'ouverture.
Vous choisissez uniquement la valeur de diaphragme que vous souhaitez, et magie, l'appareil calcule tout seul la vitesse d'obturation.
En clair, vous choisissez uniquement l'effet de profondeur de champ souhaité et l'appareil vous assure une photo bien exposée. Pratique non ?
Soyez vigilant, contrôlez quand même que la vitesse qui vous est proposée est suffisamment élevée pour une photo sans flou de bougé.
S, c'est le mode priorité à la vitesse.Vous choisissez uniquement la vitesse d'obturation, et l'appareil calcule tout seul l'ouverture focale nécessaire à une photo bien exposée.
Idéal pour photographier les poissons en mouvement, une course de voiture, les enfants qui courent dans le jardin, tant pis pour l'effet de profondeur de champ.
Vous noterez qu'avec ces modes, le curseur de mesure de l'exposition est toujours au centre
Or nous avons dit que parfois, la mesure de l'appareil n'est pas toujours parfaite.
Si en utilisant les modes A ou S vous trouvez que votre photo est trop sombre ou trop claire, vous allez utiliser le correcteur d'exposition (reportez vous à votre manuel pour trouver le bouton).
Vous pouvez alors décaler votre curseur d'exposition pour que les couples vitesse / diaphragme calculés par l'appareil rendent l'image un peu plus claire ou un peu plus sombre.
Attention, pensez à remettre le correcteur à 0 après votre photo faite, sous peine d'avoir toutes les photos de votre ballade en forêt grise si vous n'êtes pas vigilantTaquineries mises à part, chacun ses goûts en matière de manipulation. Je connais beaucoup de photographes qui n'utilisent que M même en reportage et d'autres qui utilisent les modes A et S.
A vous de voir.
Conclusion
Lorsque nous prenons une photo, nous avons différents choix créatifs qui s'offrent à nous grâce aux réglages simples de l'ouverture et de l'obturation.
Nous pouvons isoler un sujet, ou au contraire le montrer dans son contexte. Nous pouvons figer un mouvement en prenant la photo à vitesse élevée, ou le laisser flou volontairement pour accentuer l'idée de mouvement ou de vitesse.
Mais n'oublions pas que chaque choix créatif est soumis aux contraintes physiques.
Difficile de figer un mouvement tout en ayant une profondeur de champ très grande.
Puisque nous aurons choisi un diaphragme fermé pour obtenir une forte profondeur de champ, le débit de lumière sera faible, et donc on ne pourra remplir notre "seau" rapidement, à moins de monter la sensibilité ce qui peut dégrader notre image.
Difficile également de figer un mouvement si la luminosité sur le sujet est très faible. Malgré la pleine ouverture de l'objectif, la vitesse d'obturation nécessaire à la bonne exposition de l'image sera surement trop faible pour figer un mouvement rapide.
Enfin si pour obtenir une grande profondeur de champ cela implique une faible vitesse d'obturation, la photo à main levée sera peut être impossible. Voilà pourquoi l'utilisation d'un pied photo peut être nécessaire.
Monter la sensibilité de l'appareil peut s'avérer très utile lorsque la lumière est un peu faible pour l'effet que l'on veut donner, attention à rester raisonnable sous peine d'avoir une image de mauvaise qualité en haute définition.
Ces paramètres sont liés les uns aux autres, chaque choix sur l'un influence forcément les autres. Exactement comme la relation CO2, KH , PH. Impossible de toucher à l'un sans toucher à l'autre. Tout l'art est de faire des choix créatifs, et des concessions pour rester dans les clous techniques sous peine de rater sa photo.
EN RESUMEPour n'avoir que votre sujet net - Utilisez le mode A ou M
- Utilisez plutôt un fort zoom
- Utilisez un diaphragme ouvert (un chiffre F= petit)
- Essayez d'avoir plutôt une faible distance de mise au point
Pour rendre net toute l'image- Utilisez le mode A ou M
- Utilisez plutôt un zoom peu puissant (attention aux déformations potentielles de l'image)
- Utilisez un diaphragme fermé (un chiffre F= grand)
- Attention, si vous fermez le diaphragme, assurez vous que votre vitesse d'obturation est suffisante pour que l'image n'ai pas de flou de bougé, ou utilisez un pied photo.
- Privilégiez une mise au point faites au loin, si le sujet vous le permet
Pour figer le mouvement - Utilisez le mode S
- Utilisez une vitesse d'obturation élevée
- Attention, une vitesse d'obturation élevée signifie souvent un diaphragme plus ouvert (petit chiffre F=). Vérifiez que la profondeur de champ obtenu vous satisfait.
Si vous êtes au grand angle- Vous aurez très difficilement une faible profondeur de champ
- Attention à la déformation du premier plan (bâtiments, bord d'aquarium...etc)
- Un objet au second plan ou arrière plan sera vite très petit.
Si vous êtes avec un zoom fort (focale longue)- Vous devez avoir une vitesse plus grande pour ne pas avoir de flou de bougé (un stabilisateur permet de limiter le problème)
- Votre profondeur de champ sera plus petite, parfait pour le portrait ou les photos de poissons
- Pour avoir une grande profondeur de champ il vous faudra plus fermer votre diaphragme, vous aurez donc une vitesse d'obturation plus faible, attention au flou de bougé et au flou de mouvement du sujet.
- Les perspectives vont s'écraser et un objet loin de vous peut apparaître plus gros à l'image
D'une manière générale, évitez de descendre en dessous du 1/50e de seconde sans pied photo (1/30e si jamais vous avez un stabilisateur) pour les focales normales et grand angle. Pour les zoom, on dit qu'il ne faut pas descendre en dessous d'une vitesse d'obturation égale à la focale de l'objectif. Si vous êtes à 200 mm, l'idéal c'est d'être au 1/200e de seconde ou plus.
Pour progresser, il faut pratiquer le plus possible en jouant avec ses paramètres.
Faites plusieurs fois la même photo avec des paramètres différents et comparez les sur l'ordinateur.
Amusez vous bien !!
Au prochain épisode, quelques tuyaux sur la lumière et sa construction.
A + tous !