Maintenant oui pour le sondage.
Je ne peux pas dire catégoriquement oui/non sur un avantage. A titre personnel, je n'ai pas vu de différence, mais je n'utilise pas des plantes difficiles ou de nombreuses espèces de plantes différentes. Donc je ne peux pas me prononcer de manière très catégorique non plus.
Je l'avais utilisé de la manière suivante :
1/ cordon fixé sur la vitre sous le sol.
2/ au dessus du cordon et entre les entrelas du cordon, de la pouzzolane, calibre gros entre 0.5 et 1.5 cm, sur environ une épaisseur de 2 à 3 cm.
3/ chauffage cordon en permanence sans régulation de thermostat
4/ Au dessus de la pouzzolane, grillage pour empécher tout remontée de la pouzzo en surface. Puis sol poreux, perméable, du type gros gravier et aqualit (calibre 0.3 à 0.8)
5/ couche de surface, sable fin
Bien sur le complément de chauffage sur ce 200L était réalisé par un classique chauffage à thermostat (combiné) de 200W.
L'idée était que la convection naturelle par la chaleur, devait permettre de rendre "vivant" la pouzzolane au niveau bactérien et éviter que ne se forme une zone anaérobie, le grillage lui était là pour éviter le compactage (que les couches plus fines au dessus, ne comblent les trous en dessous) et la remontée de pouzzolane. Les plantes se sont ancrées sur le grillage, les rendant inamovibles et solidement fixées. Aussi bien des plantes à racines comme cryptocorynes et echinodorus, mais de manière plus étonnante, des plantes à bouturage comme les hygrophilla ont developpé des racines profondes. Le sol faisant une épaisseur de 6 à 10 cm en tout, ce qui fait quand même assez épais.
Au bout de 2 à 3 ans, plantations développées, j'ai débranché définitivement le cordon chauffant. Et j'ai poursuivi sans rien toucher au sol, pendant plus de 3 ans.