(Comme déjà dit sur un autre forum,) je me suis rapidement amusé à regarder comment se comportent entre eux les différents éléments qui se retrouvent dans les eaux analysées.
Je suis parti des données du Tableau 1 (en copie dans mon message précédent). Sur cette base, j'ai fait un corrélogramme des variables mesurées (corrélations de Pearson), à l'exception de la coloration de l'eau. Ça donne ça:
Lecture du corrélogramme: plus c'est bleu, plus le coefficient de corrélation (R) positif est élevé (donc, plus la corrélation positive est forte), plus c'est rouge, plus le R négatif est élevé (donc, plus la corrélation négative est forte). Quand c'est très clair, c'est simplement qu'il n'y a pas de corrélation du tout. Là où il y a une étoile, c'est que la corrélation (positive ou négative) est significative (p<0.05). Ici, peu de choses sont significatives, car le N est minuscule...
Puis, j'ai cherché à déterminer ce qui influence le plus significativement la conductivité: la présence de bicarbonates (donc la "minéralisation" de l'eau) ou la présence d'azote (donc la "pollution" organique présente dans l'eau). J'ai conduit une régression linéaire avec ces deux variables (pas plus, car N=6...). Ça donne ça:
On voit donc que ce qui explique la (faible) conductivité de ces eaux naturelles, c'est la (faible) présence de bicarbonates, et non la (faible) présence d'azote (dont le symbole chimique est "N").
Les leçons que j'en tire, c'est que faire ses changements d'eau dès que la conductivité augmente, c'est une bonne pratique aquariophile. Clairement, les eaux naturelles sont ultra clean. En aquarium, ce qui tire la conductivité vers le haut, c'est bien souvent les nitrates qui s'accumulent. Hors, ça ne correspond visiblement pas à ce qui se passe dans la nature.
Attention: tout ceci n'est qu'un amusement de geek, pas de la science, hein
On ne fait pas de la science avec N=6