Construire une nurserie

Démarré par Buul, 10 11 17, 17:09 PM

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Buul

Rédigé par Manon des Sources - Publié par Véronique – 15 janvier 2010

Voici un bricolage simple et économique pour obtenir une nurserie, ou pour isoler un poisson .


Évidement, la nurserie, selon le type de poisson qu'elle accueille doit être placée à un endroit assurant une circulation d'eau correcte ou, pour certaines autres espèces, une alimentation en eau qui lui sera propre.

Pour les Corydoras et certains Loricarides les nurseries que l'on trouve facilement dans le commerce ne sont pas très adaptées. Taille, orifices trop grands laissant passer les jeunes Corydoras juste éclos, Loricarides qui finissent par se coincer le sac vitellin dans ces orifices.

Évidement, il y a bien d'autres solutions, surtout pour les Corydoras et il est possible de trouver des nurseries grand luxe particulièrement adaptées a l'espèce de poisson que l'on compte élever.

La liste du matériel et quelques réalisations



On a ici une nurserie du commerce massacrée par mes soins qui me sert pour les Corydoras, une fabrication "maison" sur la base d'un bac de 2.5l (le premier d'où l'aspect pas très bien fini) et enfin, une nurserie qui n'a pas résiste aux piques-assiette, d'un volume de 6l.

Cote matériel pas besoin de grand chose :
- Un bac a transformer (animalerie ou VPC)
- Un fer a souder pour découper le bac (explications plus bas)
- Une toile plastique "verte" adaptée a l'espèce destinée a occuper le bac (magasin de bricolage)
- De la colle silicone AQUARIUM
- Un cutter
- Un vieux couteau
- Des ciseaux
- Un plan de travail (fer a souder a manipuler avec précautions)
- Un soutien moral... :-)



Ci dessus une vue sur les ventouses double face que j'utilise pour maintenir les nurseries en place dans les bacs d'ensemble.



A partir de 2.5l, 3L c'est le minimum... Mais ça tient bien.



Voici donc la nurserie que je devais refaire. Ça tombe bien j'avais gardé les bouts restants du découpage et un reste de toile (celle qui constitue les pondoirs souples que l'on trouve en animalerie ou en VPC)



Il reste la toile incrustée dans le silicone, il va falloir retirer tout ça... A force ils ont fini par couper la toile a la jonction entre celle ci et le bourrelet de colle. On remarque des encoches faites sur la base du bac. C'est juste pour éviter que l'air (j'ai des venturis dans tous mes bacs) ne se stocke dans cet espace et ne se libère d'un seul coup. Cette grosse bulle génère une certaine panique chez tout le monde dans le bac)



En fait voila pourquoi la toile a cédé. Les poissons du bac jouaient les piques assiette.



Le premier qui me dit que la colle silicone ne colle pas sur le plastique



J'avais 2 toiles différentes.



C'est tout propre, j'ai choisi et découper 2 morceaux de toile.





Ce bourrelet de plastique fondu est bien pratique.... Il empêche que la colle entre dans la nurserie, il ne comporte pas d'arretes vives ni a l'intérieur ni a l'extérieur de la nurserie.



Derniers ajustements sur la découpe de la toile. Il faut que ca déborde, mais pas trop





Répartition d'un cordon de colle plus que généreux en s'appuyant sur le bourrelet extérieur de la découpe. Il m'a fallu un moment pour trouver ma "vitesse d'avance" pour obtenir un beau cordon de colle. (ça me rappelle mes cours de soudure...)



Et on applique fortement la toile jusqu'à la noyer dans la colle, il faut que ça déborde. il ne faut pas hésiter a tendre cette dernière au maximum.



Et on étale le surplus au dessus de la toile... Avec un vieux couteau en ce qui me concerne.



On se débarrasse vite de cette horreur qui sent pas bon et on la laisse sécher dehors (24h en ce qui me concerne)



Ça c'est pour demain. On peut bien sur faire les 2 cotes en même temps mais on en colle partout (c'est le cas de le dire).



12h31. Ca sent l'hiver. C'est la désalpes (la descente des vaches) et les chats montent sur les aquariums...



14h28 Je crois que mon soutien moral a un coup de barre


Cette page écrite par Manon des Sources pour AquAgora est sous un contrat Creative Commons. Texte et photographies © Catherine Magnier