Citation de: Kookaburra le 18 07 08, 21:34 PM
Par contre, le réflecteur en "aile de mouette" va forcément induire plus de pertes de Lumens que si la lumière partait en direct depuis l'ampoule, c'est dommage, non ?
Salut,
Oui, forcément. Mais il s'agit (ou s'agirait) de savoir ce qui est le plus important parmi tout cela :
1/La quantité globale reçue par le bac ? Oui si on raisonne seulement en terme énergétique. La multiplication des surfaces réfléchissantes, spreader + réflecteur, au lieu de réflecteur seul, va dans le mauvais sens. Mais de combien je ne saurai dire.
2/La valeur de crête (maximum) du flux reçu ? Cela dépend. pour continuer à parler en PAR, je recite Sanjay Joshi, voir Ici :
http://www.advancedaquarist.com/2005/8/aafeatureCitation.................the incident sun light over a Polynesian reef between the wavelengths of 400-700nm, the visible range and the range used to compute the PAR or Photosynthetic Photon Flux Density (data courtesy of S. Maritorena). The incident PPFD around noon for sunny days was typically around 2300 umoles/m2/s (500 watts/m2) in the summer and around 1600 umoles/m2/s (340 Watts/m2) in winter. The day length varied from 11-13 hours, with daily incident energy in the PAR range for clear skies increasing from 8.15 to 13.5 MJ/m2 between winter and summer.
Si on regarde les choses "au premier" degré, la valeur de crête "hivernale", de 1600 µmoles/m2/s est déjà assez difficile à atteindre comme cela, voire impossible en éclairage artificiel. Donc, avec cette lecture des chiffres, tout ce qui pourrait faire chuter cette valeur maximale devrait être banni, donc exit le spreader, et vive l'éclairage direct.
Le problème étant que cette valeur d'éclairement maxi comparble au maxi solaire n'interesse qu'une petite surface avec tous les réflecteurs classiques, où la lampe éclaire directement et crée en fait un point chaud, y compris avec le Lumenarc,
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3/ La répartition ? C'est à dire finalement les valeurs minimales de flux dans les zones les moins éclairées ? C'est sûrement vrai. On sait tous en pratique, avec certaines plantes qu'en deça d'un certain éclairage, ce n'est même pas la peine d'essayer. Et cela est aussi (plus ?) vrai pour les coraux, d'après mes lectures. Augmenter cette valeur de minimum d'éclairement est le but des réflecteurs (=> répartition). Comme de toutes façons, la lumière qui va vers le haut est définitivement perdue, autant la renvoyer vers le bac.
Pour une valeur de crête de 1300 à 1400 µmoles/m2/s, le plus basique (plaque peinte en blanc mat) donne un éclairement de 900 à 1000 µmoles/m2/s sur un cercle de diamètre 9" (~228mm) à une distance de 6" (~150mm) de la source avec une lampe Ushio de 400W.
Pour une valeur de crête légèrement supérieure, 1500 à 1600 µmoles/m2/s, le "must" des réflecteurs, c'est à dire le Lumenarc, donne un éclairement de 900 à 1000 µmoles/m2/s sur un carré de 12" (~300mm) de côté, à 9" (~228mm) de la source, qui est la même lampe de 400W.
La différence existe, bien sûr en faveur du Lumenarc. Mais la répartion suit les mêmes lois, "grosso modo". Les vues 3D ci dessus démontrent assez bien les limites du concept de l'éclairage direct. On ne peut échapper au point chaud créé par la lampe.
Pour remédier à cela, l'idée du réflecteur primaire devant la lampe n'est pas une nouveauté. Le spreader sous un réflecteur de type "Adjust a Wings" semblerait assez bien correspondre à une réparition optimale, comme les éclairages indirects avec réflecteur "parapluie" utilisés en photo. Pour être vraiment convaincu de cela, il faudrait des mesures du même type que celles faites par S. Joshi, Mais je n'ai encore rien trouvé là dessus, y compris chez les cultivateurs en fines herbes......
A+,
Philippe.