Super synthèse qui mériterait à mon avis un post-it.
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concernant l'eau de pluie : Citation
· La composition moyenne de l'eau de pluie en France
Il n'existe pas de norme de qualité de l'eau de pluie. Les analyses reprennent les paramètres utilisés pour l'eau potable. L'eau de pluie naturelle est acide (pH 5). Elle contient en plus ou moins grande quantité, des sulfates, du sodium, du calcium, de l'ammonium, et même des nitrates. Les pesticides n'ont été mesurés par ce réseau qu'à partir de 2002, mais d'autres études dédiées aux pesticides confirmeraient la présence, parfois importante, de pesticides dans les eaux de pluie (5(*)). Les différents paramètres analysés sont présentés en annexe.
Pour l'aquariophilie le plus gros des problèmes de l'eau de pluie concerne les pesticides. Pour ce qui est des autres pollutions citées, leur faibles concentrations font que ces valeurs se retrouvent négligeables dès que l'eau de pluie est mélangée à quelques pourcents d'eau de conduite.
Pour lutter contre les pesticides contenus dans l'eau, le charbon actif peut être une aide précieuse même s'il est peu probable qu'il fixe absolument toutes les molécules concernées. La meilleure solution est encore de passer l'eau de pluie sur osmose inverse pour s'affranchir de ce problème.
Citation
En outre, les premières analyses sur les pesticides révèlent que les concentrations peuvent être parfois supérieures aux seuils autorisés pour l'eau potable (0,1 microgramme par litre - 0,1 ug/l - 1 ug = 1 millionième de gramme). Une analyse d'eau de pluie en Bretagne a même enregistré un niveau de 24 ug par litre soit 240 fois le seuil limite autorisé pour l'eau potable. Un réseau de surveillance spécifique serait à mettre en place.
Les dépassements, en moyenne annuelle, sont cependant mineurs et par conséquent, il se peut que localement et à certains moments, l'eau de pluie respecte les critères de potabilité ou de potabilisation.
Quant on lit cette phrase, on voit que ce problème de présence excessive de pesticides sont ponctuels. Ceci peut expliquer pourquoi une eau de pluie qui donnait de bons résultats depuis des années peut soudain pourrir un bac.
Ces problèmes prêchent pour la mise en oeuvre des solutions de traitement évoquées au dessus pour un usage aquariophile.
Citation
- la hausse tendancielle de la présence de nitrates avec retombées de 180 mg/m2 et par an en moyenne en 1990-1991, 296 mg/m2 en moyenne, dix ans plus tard, 1999-2000, soit 0,3 mg/litre d'eau de pluie.
Le présence de nitrate dans l'eau de pluie est donc bien réelle, mais cette valeur de 0,3mg/L mérite d'être relativisée.
Il faut néanmoins y ajouter la quantité d'ammonium qui dans un bac sain sera très rapidement converti en nitrate (je ne parviens pas à lire l'annexe 4 qui pourrait nous donner un ordre de grandeur des concentrations de ce polluant.
concernant le rapport RedfieldIl est intéressant de noter que si l'azote est limitant par rapport au phosphore, il y a alors des risques de voir apparaitre et proliférer des cyano-bactéries.
concernant les eaux minéralesSi dans l'ensemble le paragraphe est très juste, je trouve qu'il manque tout de même d'impartialité dans la phrase concernant le calcium. Il est vrai que certaines eaux minérales ne pourraient être distribuées au robinet car considérée comme non potables pour cause de calcium trop important. Néanmoins la raison de cette non potabilité tiens plus à des questions de dégradation des réseaux qu'à des raisons de santé humaine. Cette dégradation des réseaux ne se pose évidemment pas pour de l'eau en bouteille.
La remarque sur l'arsenic est par contre édifiante.
Ca rappelle une eau minérale connue dont le slogan publicitaire dans les années 50 étaient "XXX l'eau naturelle la plus radioactive de France" (
ici).