WEEA 2009 : les compte-rendus des participants

Démarré par Pascal, 11 05 09, 10:09 AM

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

poissonchat

Citation de: Aquar-elle le 12 05 09, 11:18 AM

Pour les photos : J'ai ouvert un album WEAA 2009 dans la galerie  :bump: ( http://galerie.aquagora.fr/thumbnails.php?album=149 ) . Que ceux qui le peuvent y balancent leurs photos , et pour les autres, soit ils demandent un accès pour le faire, soit ils m'envoyent leur clichés ( de taille raisonnable ) à Aquarelle66ATyahoo.com . Je prendrai le temps de les déposer moi-même.  :up:


Bonjour,
Y'a une taille, une résolution maxi à respecter ?
Je n'ai pas trouvé d'info sur le forum ni dans l'accueil de la galerie.
Parceque même si nombre de mes photos sont moyennes ou carrément ratées, si je ne mets que celles qui sont presque nettes dans leur format actuel...  :ooo:

Aquar-elle

Citation de: PEPEJUL le 12 05 09, 11:36 AM
j'espère que tu as conservé précieusement mon "cadeau nacré des profondeurs" !  :ange:

Bien sûr, précieusement ! il est arrivé en 1 morceau chez moi, et trône sur mon bureau ...là, juste à côté :-)

Merci encore ;-)

Annick

PEPEJUL

j'espère que tu as conservé précieusement mon "cadeau nacré des profondeurs" !  :ange:

Aquar-elle

#45
Coucou,

Je n'ai rien à ajouter à ces comptes-rendus si parfaits, d'autant que je n'ai pas quitté Chuck Tofis durant ces 5 jours ( sauf pour aller voir John ou pour le dodo ). Bravo à tous pour vos textes  qui m'enchantent et me font revivre minute par minute ce super week-end !  :love:

Pour les photos : J'ai ouvert un album WEAA 2009 dans la galerie  :bump: ( http://galerie.aquagora.fr/thumbnails.php?album=149 ) . Que ceux qui le peuvent y balancent leurs photos , et pour les autres, soit ils demandent un accès pour le faire, soit ils m'envoyent leur clichés ( de taille raisonnable ) à Aquarelle66ATyahoo.com . Je prendrai le temps de les déposer moi-même.  :up:

Annick  :merci:

PS -> Pepejul: J'ai ta boite de sucre en morceaux chez moi , donc soit tu passes la récupérer, soit tu attends  1 an jusqu'au WEAA 2010 , soit on trouve une autre solution :-)

ElTofi

Jean-Olivier,

tu es irremplaçable... même sans Ricard... impressionné, je suis par ta prose... que tous ceux qui n'étaient pas à ce WEAA 2009 s'en mordent les doigts...  et toc  :-D

Aquamazonie

Bonjour à tous, mais que de beaux résumés pour un WEAA comme d'habitude mémorable me semble.

Désolé de n'avoir pas pu être des votre pour cette édition mais des impératifs de job et de portes ouvertes le week end qui vient on fait que j'ai raté pour la première fois un WEFA/WEAA depuis ses origines... arghhh.

Du coup, entre le petit problème de Véro et moi qui n'ai pu venir, deux vieux dinosaures étaient absents... po taper Véro... stp.

J'espère que en 2010, je serai à nouveau des votre pour partager de grands moments de rires et d'aventures ainsi que d'amitiés.

A bientôt.

PS: la voix forte du chef, oui chef ne vous a pas manquer je pense  :rire: :rire: :rire:

joloize

#42
Préambule : toute ressemblance avec des faits, des situations et des personnages existant ou ayant existé est purement fortuite et totalement indépendante de la volonté de l'auteur.

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Jeudi 12h15 dans la banlieue de Genève : mon petit sac est prêt, Manon arrive avec une cargaison impressionnante. Je bataille un peu pour tout faire rentrer dans le coffre en laissant assez de place pour le toit. Le temps est beau et chaud : nous descendrons dans le midi en mode cabriolet !...

Peu après le départ, nous énumérons les choses que nous avons oublié d'emporter. Pour Manon ce sera le maillot de bain. En ce qui me concerne c'est une petite laine qui fait défaut mais il y a bien plus grave : j'ai oublié d'emporter la bouteille de Ricard que j'avais soigneusement préparée.

Lyon 29,5°C. La circulation est fluide. Nous nous arrêterons peu après pour une petite collation chère et insipide. Direction Marseille. Au fur et à mesure que nous descendons, le ciel se couvre peu à peu et la température décroît sensiblement pour afficher 21,5°C au coeur de la cité phocéenne. Le midi n'est plus ce qu'il était !...

Marseille, Gare Saint-Charles, vers 17h45. Un énorme bouchon nous permet de pêcher un poissonchat esseulé qui fait le trottoir comme une âme en peine (il est arrivé depuis trois quart d'heure). Il s'agit maintenant de s'extraire du bourbier marseillais, chose facile à dire, mais pas évidente à réaliser. Une bonne heure plus tard, nous prenons enfin l'autoroute vers Toulon.

Pause carburant. Un coup de fil du Chuck Tofis Team nous apprend que l'hostellerie des 3 mûriers est à proscrire, le rendez-vous est donc déplacé à Hyères au sein de la demeure de Papy-Pépéjul. GPS armé et activé pour cette dernière étape, les 18°C sont au rendez-vous de la rade de Toulon sous une dense couverture nuageuse.

Les provençaux sont toujours aussi charmants et accueillants : je suis gratifié d'un "tu la pousses ta merde !" de la part d'une 205 délabrée, particulièrement jalouse de la belle Opel. Nous tentions seulement de trouver un chemin dans le capharnaüm incontournable du centre ville, avec quelques hésitations dues à Mme Tom-Tom, elle-même paumée !...

Sortie de Toulon, Mme Tom-Tom retrouve ses esprits et nous amène sans hésitation devant le portail de maître Pépéjul. Le Tofi-Chuck-Norris est là avec ses trois grâces : Isabelle, Aquarelle et Colombine toutes sourires et toujours aussi charmantes les unes que les autres. Le poissonchat me sauvera d'une mort certaine par congélation inopinée en me prêtant un pull fort seyant et particulièrement épais. Le thermomètre tombe aussi vite que la nuit par ici.

Nous suivons le Chuck-Tofis-Team pour le moment le plus important de la journée : c'est l'éphémère instant du sacro-saint Ricard !... Celui-ci est particulièrement bienvenu dans cette ruelle pavée du centre de Hyères, tandis que notre table se libère dans les cinq minutes méditerranéennes (la conversion dans le système métrique international donne une bonne vingtaine de minutes).

Repu, chacun regagne son antre pour une nuit de repos bien méritée. C'était sans compter sur le Pascal de Bourgogne. Minuit, un coup de fil nous annonce son arrivée imminente. Minuit trente, il est sur le point d'arriver. Minuit quarante-cinq, des phares de l'autre côté de la voie de chemin de fer me font penser que le Pascal de Bourgogne s'est planté. Gagné !... Quelques échanges à haute voix lui font reprendre la bonne voie et nous pouvons enfin l'accueillir avec un plaisir non dissimulé.

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Vendredi 9h. Je tente de m'extraire d'un sommeil réparateur pour un petit-déjeuner bucolique sous la tonnelle. Rendez-vous à 10h au Marineland d'Antibes : nous serons en retard, c'est certain... Celui-ci est particulièrement difficile à trouver même en suivant scrupuleusement les panneaux indicateurs disséminés çà et là.

Tout le monde est là à nous attendre. Tout le monde ? Non... Nous apprenons la défection du professeur aux longues dents prénommée Véronique. Une sombre histoire de carte d'identité l'aurait retenu. L'excuse parait fort peu probable pour cette voyageuse rompue à l'art de la transhumance. Il s'avérera que l'excuse était véridique, comme quoi notre Modosaurus redoutée et admirée peut se faire avoir comme une pré-adolescente ! Toujours aussi étonnante notre Vérosaurus !...

Le midi ayant déjà sonné, nous commençons notre visite par  les cuisines du Marineland. Souhaitons que les animaux soient mieux nourris que les visiteurs sera ma seule remarque en découvrant le machin qui baigne dans mon assiette. Spectacle des dauphins : bien, étonnant et finalement plutôt sympa. Le spectacle des orques est un peu moins relevé, hormis que les animaux refuseront de faire la dernière partie du programme. Juste retour des choses.

Avec poissonchat, nous entamons une courte discussion avec un des soigneurs (celle qui a mené la revue de bout en bout). Son enthousiasme et sa passion pour ces orques confirment une idée courante : même si ces animaux ont ici une vie somme toute peu enviable (comme tout animal incarcéré contre sa volonté - nos chères écailles y compris), il est utile de les faire connaître pour les protéger. L'orque m'est devenu plus sympathique que son qualificatif anglo-saxon de baleine tueuse.

Le reste du Marineland est assez quelconque : l'aquarium est nul, le spectacle des otaries est digne d'un cirque miteux et les quelques autres animaux parqués dans un coma léthargique est sans grand intérêt. 17h... Tiens, comme c'est curieux, n'est-ce pas l'heure de notre rendez-vous à Toulon ?

L'heure du Ricard sonne et Toulon n'est pas encore en vue au bout du capot. Les choses commencent à tourner en mode Loi de Murphy. Un coup de chance incroyable nous fait trouver une place de parking à 75 mètres seulement du Restaurant des 3 mûriers. Un Ricard rachitique pour étancher ma soif et la conférence commence.

Très intéressante. Bien qu'ayant vécu une trentaine d'années sur les rivages de la Méditerranée, j'ai appris moult choses. Dont une fort désagréable : c'est une mer "tempérée" (14°C, j'appelle ça FROID, moi !). Et nous devons plonger dedans demain matin... Brrrrr...

Un grand "bravo" à la charmante représentante de l'ARCA dont le prénom m'a échappé par inadvertance (sûrement dû à un sous-dosage notoire de Ricard), elle a mené sa conférence en grande professionnelle malgré les hésitations, maladresses et foirages de notre ami Pépéjul qui a malheureusement été laissé en liberté aux commandes de l'ordinateur-projecteur de diapos.

Le repas sera plutôt agréablement surprenant pour la région. L'ambiance concoctée par la troupe Aquagorienne restant traditionnelle avec ses calembours originaux et sa bonne humeur permanente. Un quizz redoutablement difficile ponctuera la fin du repas. Je saluerai tout particulièrement l'immense talent et la rigueur absolue de son auteur et correcteur (Pépéjul : que les tiens soient bénis sur les douze prochaines générations) qui m'a gratifié d'un 7,5/10 des plus honorables malgré quelques réponses hasardeuses et hors de propos (une hypoRicardie m'ayant atteint en ces instants).

Pépéjul, Uma, Tatar, Roland, Maïa (le moniteur de plongée et son assistante) s'ajouteront à Manon, Pascal et moi-même pour une nuit réparatrice au domaine familial pépéjulien. Une brusque et pressante envie d'uriner me poussera, peu après le coucher, à me lever contre ma volonté. Décidé à ne pas enquiquiner deux fois mes compagnons de chambrée, je prends soin de prendre avec moi le sac de couchage. Je passerai le reste de la nuit dans la voiture, dans un état de grande détresse : le nombre de globules rouges vient de dépasser le nombre de molécules de Ricard dans mon sang. La situation vire à la catastrophe interplanétaire !...

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Samedi 8h. Petit-déjeuner en mode pré-réveil au milieu d'un jardin botanique dont les secrets nous serons contés plus tard par le seigneur des lieux. Nous sommes à la bourre mais pas encore franchement en retard pour la séance de plongée sous-marine.

Pour mettre mes compagnons tout de suite dans le bain, je les invite à s'entasser en mode sardines_en_boîte dans mon petit coupé quatre places. Les places arrières sont entièrement phagocytées par trois passagers, involontaires héros d'une expérience peu confortable.

Le gros de la troupe (et quelques autres) ira se garer à Perpètte-les-Olivettes malgré notre radio-guidage extrêmement précis et détaillé. Pendant ce temps nous prenons possession d'un bon hectare de la côte méditerranéenne avec le matériel de plongée et l'indispensable casse-croûte.

C'est avec un courage et une abnégation exceptionnelle que Roland (moniteur de plongée) se jette à l'eau pour un repérage et un balisage de la zone de jeu devant un parterre de spectateurs médusés. Les premières constatations fusent : la Méditerranée est froide, humide et dotée d'un fond bien glissant. Nous écoutons attentivement le briefing de notre moniteur, résignés et stoïques, mais dignes et disciplinés.

Chuck Tofis est auto-désigné volontaire d'office pour le premier bain. Ce courageux neuchâtelois force l'admiration en osant affronter cette étendue d'eau salée à deux doigts de se congeler en un seul bloc. Etant le second sur la liste, je commence à enfiler une combinaison. Peine perdue : la chose est montée à l'envers, il faudra recommencer l'opération avec l'aide précieuse de Maïa toute dévouée dans son rôle d'assistante du moniteur.

Enfin vêtu de pied en cape, je me hasarde à poser un chausson antidérapant sur le fond glissant tapissé de galets dont la traîtrise et la malveillance sont évidentes. L'eau étant finalement à peine plus fraîche que l'air ambiant, la mise à l'eau du bibendum vêtu de rouge que je suis présentement, s'avère agréable contre toute logique.

C'était sans compter sur la roublardise de Pépéjul qui a soigneusement préparé le reste de mon harnachement de plongeur sous-marin balbutiant. Chuck Tofis sort de l'eau au terme d'une longue demi-heure de barbotage avec un sourire radieux et des torrents de superlatifs sur les lèvres. Mon tour arrive. Je confie sans retenue ma misérable carcasse entre les mains expertes de Roland.

Quelques contorsions plus tard, la bouche sévèrement sertie sur l'embout miraculeux diffusant le bon air du Jura, j'apprends à respirer de façon peu conventionnelle. Les premières bouffées sont hasardeuses et mal coordonnées en tentant d'expirer durant une inspiration par peur de louper la prochaine giclée d'air. Je comprends néanmoins assez vite que ce n'est pas l'appareil qui commande et que nul effort n'est requis pour respirer.

Le spectacle sous-marin est captivant et me fait très vite oublier le respirateur externe. La marée monte inexorablement et insidieusement. Les yeux commencent à baigner eux aussi sous mon masque. Je fais signe de remonter afin de vider le masque qui s'est rempli avec les deux tiers de la Méditerranée. La moustache serait - soi-disant - fautive.

Un poisson vert fluo dont l'identification m'échappe me fera commettre une erreur d'appréciation : je parle à mon moniteur qui est censé se trouver à quelques centimètres de moi. Mon verbiage permet au respirateur de se faire la malle dans un gargouillis endiablé et serpente à quelques centaines de mètres de mon orifice buccal.

Heureusement mon moniteur attitré et vénéré me replante le machin indiscipliné en bouche. Ce n'est que quelques coups de palmes plus tard que je perçois un poids sur les genoux tandis que je suis propulsé vers la surface. Une main empoignant fermement la ceinture de plomb qui désire prendre son indépendance, l'autre rattrapant mon masque arraché de façon inexplicable.

Plus ou moins stabilisé sur un haut-fond, en compagnie d'un autre plongeur non identifié (Sébastien ?), Roland s'affaire longuement sur mon équipement dorsal dont une bouteille, que je n'avais pas encore remarquée (normal : elle ne ressemble pas à une bouteille de Ricard), s'est éprise de liberté. Profitant de cette pause visiblement causée par un montage hasardeux du perfide Pépéjul (qu'il soit maudit sur les douze prochaines générations), je réajuste mon masque en tentant au mieux de parfaire son étanchéité.

Nous reprenons notre descente dans les profondeurs abyssales du pédiluve local. Extraordinairement peuplé et coloré, le spectacle est magique. Nageant, rampant ou fixé à demeure la faune et la flore sont splendides. La sensation de liberté et d'autonomie procurée par le scaphandre permet de s'imprégner pleinement du spectacle. Le seul bémol est que je dois traîner un boulet qui s'accroche à moi comme une arapède. Avoir un moniteur sur le dos a quand même quelques inconvénients !

Un énergumène tente de me tirer le portrait, il va se prendre une gamelle !... Le sieur gamelle en sera tout dépité mais son déguisement aquatique ne m'a pas convaincu ! Très vite l'heure du suivant a sonné et me voilà, à mon tour, tout dépité. Cette expérience, qui n'aura duré qu'une poignée de secondes, s'achève bien vite mais que de riches émotions, que de plaisirs absolus, que de satisfactions émoustillantes ont habité ces balbutiements sous-marins !

Le déshabillage sera fastidieux avec cette seconde peau qui persiste à vouloir adhérer à mon épiderme. Enfin libéré de cette gangue adhésive, je partage mon court instant de plongée avec les badauds qui hésitent encore à se mouiller. Il faut croire que ma force de persuasion demeure intacte car ils vont tous se succéder pour, à leur tour, s'enthousiasmer envers cet exercice de style.

L'heure du casse-croûte arrive et je m'attelle à tartiner quelques sandwiches en compagnie d'une poignée d'Aquagoranautes affamés. Laissant libre cours à mon imagination, je propose un amalgame de pain, beurre, pâté de foie et banane qui n'aura aucun succès face à un traditionnel pain-beurre-jambon de mes voisins sandwicheurs. La tentative suivante n'aura pas plus de succès, la bouillie de pain-beurre-surimi-cresson nappé d'un coulis de framboise me restera sur l'estomac, personne n'ayant souhaité me débarrasser de ce machin dégoulinant. Résolu à faire dans le classique, je poursuis mes tartinages pour la communauté sans une once d'originalité. Je suis un incompris !...

L'après-midi verra les derniers apprentis-plongeurs barboter dans la grande bleue tandis que d'autres se concentrent sur l'activité préférée de l'ARCA : la récolte de spécimens aquatiques, le cul en l'air. D'autres s'ébattent en mode palme-masque-tuba autour de la zone de plongée tandis que Pépéjul (encore lui) s'en prend avec vilenie à un malheureux poulpe qui se verra gratifié d'un immonde baiser de son chasseur-pêcheur. Il est alors temps de récupérer et ranger le matériel afin de lui faire subir un lavage en eau douce sur le terrain pépéjulien.

Nous réussissons à convaincre Roland et Maïa (son assistante) à partager notre modeste et frugal barbecue. Après quelques menues emplettes avec Manon (qui aura trouvé, le matin même, un maillot de bain dans la remise pépéjulienne), j'aide à la mise en route du feu barbecuesque, un verre de Ricard à la main !...

Quelques verres de Ricard plus tard (je soigne mon hypoRicardie de la veille), nous nous régalons dans une bonne humeur non dissimulée. La part de Vérosaurus est soigneusement emballée pour la prochaine session en espérant qu'elle sera cette fois au rendez-vous. D'ailleurs nous envisageons d'organiser le prochain WEAA dans son fief afin qu'elle puisse y participer sans avoir à affronter l'hostilité de la douane suisse !

Ce n'est que tardivement que nous nous emballons dans nos duvets respectifs afin de laisser le soin à nos rêveries nocturnes de revivre chaque instant de cette journée extraordinaire.

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Dimanche 8h. Levé un poil plus tôt que les autres, je prépare le café et commence à le siroter quand les premiers Aquagoranautes s'extirpent avec difficulté des bras de Morphée. Deux heures de route nous attendent pour rejoindre Monaco où le rendez-vous est donné pour dix heures. Sans l'ombre d'une hésitation et après un rapide calcul, il va sans dire que nous serons en retard.

Nous récupérons nos petites affaires disséminées dans l'immense demeure pépéjulienne. Le moment crucial et inévitable se présente : où sont les clefs de la propriété ? Une chasse au trésor s'installe tandis que Pépéjul téléphone à tous les groupuscules qui ont fréquenté les lieux dans l'espoir qu'un oeil attentif ait préalablement repéré le trousseau de clefs. Ce sera Papa-Pépéjul qui donnera la solution de l'énigme : elles attendent sagement, accrochées au tableau à clefs !...

Un petit train de trois voitures étroitement groupées entre dans la cité monégasque pour la dernière partie de ce WEAA 2009. Le Chuck-Tofis-Team s'est garé à l'autre bout du rocher de Monaco tandis que notre groupe a opté pour le parking souterrain attenant au Musée Océanographique de la ville.

Une petite incompréhension s'installe entre notre groupe de visiteurs et les instances dirigeantes du Muséum. Une sombre histoire d'effectifs vient assombrir temporairement notre équipée sauvage, mais Chuck Tofis, qui sait compter deux fois jusqu'à l'infini, a vite éclairci la situation pour une poignée d'euros (je ne l'apprendrai que plus tard).

Une pré-visite de la partie aquariums nous fait découvrir un musée fort agréable, quoique très classique dans sa présentation. Treize heures : c'est le moment de retrouver le guide désigné pour la visite des coulisses. Elle nous montrera la face cachée de l'iceberg monégasque. Intéressante et cultivée elle saura nous captiver pour une séance qui débordera quelque peu sur l'horaire prévu.

Les coulisses sont un gentil capharnaüm hétéroclite, où chaque emplacement est commenté avec talent. Pour l'anecdote, le Muséum n'est nullement responsable de la fameuse algue envahissante (Caulerpa taxifolia si je ne me trompe) et divers procès innocentent le Muséum de cette invasion qui, par ailleurs, serait en régression contre toute attente.

Décidément les voix du catastrophisme distillées par une intelligentsia écologico-politique ne cesse de se foutre le doigt dans l'oeil sans ménagement envers le public qui ne perçoit guère les sombres desseins de ces diseurs de mauvaise aventure. Ce fut le cas du fameux trou dans la couche d'ozone, et c'est très certainement le cas du nouveau cheval de bataille aux allures de réchauffement climatique.

La seconde partie de la visite sera nettement moins agréable avec un discours orchestré, très écolier et quasiment insipide. Nous ne ferons pas déborder le timing initialement prévu, soulagés de se défaire de cette litanie lancinante. C'est sur le parvis du Muséum que chacun fait ses adieux à la communauté Aquagorienne. Je rends le pull pas trop déformé par ma bedaine au poissonchat avec une larme à l'oeil : nous avons passé de si bons moments tous ensemble.

Avec Manon, nous reprenons la route pour nos vertes montagnes aux sommets encore enneigés. Une première halte vers 16h30 nous permettra de nous restaurer dans un relais italien peu accueillant et à la nourriture insipide comme il se doit. Ô joie, une voix familière distille quelques mots dans notre dos : Aquarelle est là avec le Chuck-Tofis-Team. Nous décidons de faire un bout de route ensemble.

Malheureusement, une fois le plein de l'Opel fait, nous perdrons de vue nos sympathiques suisses que nous ne croiserons plus sur la route. Hormis l'encombrement Turinois prévisible, le trajet fut agréable et fluide. La peau déjà bien brûlée par les sorties diverses, nous nous contentons de se mouvoir en mode coupé d'autant plus que le ciel se couvre rapidement et nous gratifiera de quelques ondées passagères : le mode cabriolet n'était pas souhaitable !

Le tunnel du Mont-Blanc est vide ou presque et c'est vers les 22 heures que nous arrivons dans la banlieue genevoise. Mme Tom-Tom nous aura quand même fait quelques surprises dont un retentissant "virage imminent" qu'elle tonitrua bien après le sus-dit virage alors que nous étions au grand calme. Saleté !...

La sagacité de ma copilote/secrétaire sera une fois de plus louable et lui coupera définitivement la parole en rangeant l'indélicat matériel dans sa housse protectrice. Un grand merci à Manon pour son efficacité et sa gentillesse dans son rôle de copilote/secrétaire universelle, toujours aux petits soins pour son pilote préféré du moment.

Un non moins grand merci à l'inénarrable Pépéjul pour sa disponibilité, sa gentillesse et son accueil en ses terres et en son domaine (qu'il soit béni sur les douze prochaines générations). Un tout aussi grand merci à tous les Aquagoranautes qui ont fait de cette session une perle azuréenne. Et pour ceux que je n'ai pas cité au long de ces quelques lignes, ne croyez surtout pas que je vous ai oublié !...

Prenons donc un petit Ricard pour patienter en attendant le WEAA 2010 !...

PEPEJUL

#41
c'est trop bon... encore encore..... mettez tous les détails...  :up: :up: :up: :up: :up: :love: :love: :love: :love:


recette des tomates pépéjul :

Demander à Manon des sources de

- couper les tomates en deux hémisphères (nord et sud)
- vider le jus et les graines en pressant
- remplir un bol d'huile d'olive + ail coupé fin + persil + sel = mixture (si l'ail est germé et qu'il n'y a pas de persil, demander à Fanouchette de faire des miracles)

ensuite,

- poser les demitomates sur le grill chaud, cul en l'air (comme les ARCAÏENS)
- laisser cuire un peu (5 minutes)
- retourner les demitomatecuites sur le grill et les remplir de mixture
- laisser mijoter 5 minutes jusqu'à ce que la peau se détache un peu (ça doit faire blop blop dedans la tomate)
- manger chaud avec du riz et des grillades en buvant du rosé sous la tonnelle...

voilà...  :up: :up: :up:

Pascal

A mon tour pour le CR

Deux ans sans WEAA, que c'est long !  :cry: :cry: Le dernier remonte à 2007, la dernière édition parisienne. Celui là je l'attends avec impatience.  :bump:
Pour moi ce sera le 6ème, ayant participé à toutes les éditions entre 2003 et 2007. L'occasion de revoir des amis de longue date et d'autres plus récents et d'en rencontrer de nouveaux.
Le départ est prévu Jeudi soir après la classe. Dans l'après midi, 1ère déception : un mail de Bingo qui me prévient qu'elle ne pourra pas me rejoindre à Mâcon  :-( Je devrai faire la route tout seul.
Je rentre l'adresse du cabanon dans le GPS que m'a prêté un pote et le N° le plus proche accepté : 1458 au lieu du 1709.  Mince, le mien (gardé par madame et mes jeunes pour leur périple à  Verdun) m'indiquait bien le 1709.  Bah !!! 250 m plus loin, c'est facile à trouver !!!   ;-)
19h00, je suis sur l'autoroute. 500 km plus loin et 5h30 plus tard, j'aborde les dernières centaines de mètres et arrive au 1458 ! Bizarre, après il n'y a plus de maison me semble-t-il!   :??:

CitationManon des sources a écrit :
Téléphone de Pascal, il me demande si c'est tout droit à partir du dernier renseignement que lui donne son GPS. Je lui réponds oui, j'oublie juste de lui demander de quel tout droit il parle. JO et moi partons en éclaireurs pensant que les 300m restants seront une formalité.
Ne le voyant pas arriver, un doute me prend.... Je repars récupérer mon téléphone et des chaussures et en ressortant de la cabane, j'entend JO qui appelle "Pascal!!!", seul, dans la nuit à presque une heure du matin... Je laisse à Pascal le soin d'expliquer les raisons qui m'ont fait doute un instant de la santé mentale de mon pilote   . D'autant plus que ce dernier a vu passer un train, avec 4 pattes et des grandes oreilles   .

Petit coup de téléphone à Manon : "Pas de souci Pascal, continue tout droit, on est un peu plus loin! On va t'attendre dehors."
OK, j'avance. Là je suis sur un chemin défoncé, avec des herbes de partout qui montent quasiment jusqu'aux portières dans la 307 de Madame à qui j'ai laissé le Santa Fé plus apte à ce genre d'exercice. Effectivement, après près de 250 m j'arrive au bout.... du chemin : une palette barre le chemin pour protéger les véhicules d'un énorme trou. Et toujours pas de cabanon ?  :fou:

Je descends de voiture, les phares balayant les épis devant le capot. Et là, j'entends : "Pascal, c'est toi ?"
-   Oui c'est moi, Joloize. Mais t'es où ?
-   De l'autre côté de la voie ferrée !
-   Purée, va falloir que je fasse marche arrière, y a pas de place pour faire demi tour. Mais c'est quoi ce bordel?

En fait, le chemin de la garde c'est 2 chemins avec une voie ferrée au milieu : les N° paires d'un côté et les impaires de l'autre. Mon GPS m'a donc fait tourner une rue trop tôt !

Après 300 m de marche arrière, un demi tour je retrouve le vrai chemin et 30 secondes plus tard j'entre dans le domaine de la famille Pellegrini : même de nuit, c'est impressionnant ! Je sens que je vais me plaire ici!!!!
Retrouvailles avec Joloize que j'avais connu en 2007 au WEA à Paris et Manon avec qui j'avais fait connaissance à la bourse de Besançon en mars 2007 il me semble.
Petite discussion avec Joloize  (Manon est partie rejoindre Morphée) avant d'aller également me coucher! Par expérience, je sais que le week-end va être chargé, vaut mieux recharger les accus quand il est temps, après c'est trop tard!
Allez, demain, j'attaque la journée de Vendredi !

Pascal
   

Manon des sources

Citation
Un gors machin marron autogonflant qui a fait un bruit horrible à 1 heure du matin Pfruuuuuuuut pfruuuuuuuuut... pendant 10 minutes jusqu'à ce que je m'aperçoive que la valve était resté ouverte ! (j'ai gonflé dans le vide....)   :cry:
.../...

Tu rigoles... On aurait dit un phoque en rut ton matelas.... M'enfin, ou est passe ton cote Marseillais!!!!



poissonchat

#38
Mon WEAA à moi.


Après avoir tondu la pelouse le jeudi jusqu'à midi, une douche et hop, crotte !!! pas le temps de manger, faut que je parte en courant si je veux attraper mon train... 20 minutes de marche, 2 stations de RER, une pause de presque  15 minutes entre les 2 stations pour raison inconnue... heureusement que la SNCF est toujours en retard, sinon, je n'aurais pas attrapé mon TGV. (oui, c'est bien les retards dans certains cas)

Arrivé à Marseille...
Quel c## !!! pourquoi j'ai pris un pull, une veste.... Fait chaud ici !
Un appel à Manon des sources (alors encore à l'aise dans l'attrape filles de Joloize),
-   vous tenez absolument à passer me prendre ? La gare saint Charles, c'est le bordel !!!
-   Oui, on sera là dans une heure, installe-toi en terrasse du troquet « le grand escalier », on te prend en passant. (notez au passage l'incroyable connaissance des troquets marseillais par le pilote  :ooo:)
Une heure tout pile après, un cabriolet s'arrête, une casquette blanche descend et accoste tous les hommes dans la rue sous le fallacieux prétexte de me trouver.  ;-)
Pas de bol, en parisien que je suis :
-   je ne suis pas les consignes qu'on me donne
-   je me suis mis à cuire au soleil en mangeant une glace (qué fada !) sur les marches de la gare.
:boulet:
Bref, mobilus telephonus, le dieu des rencontres étant avec nous, me voilà traversant la rue entre les pare-chocs et les klaxons (quoique je ne suis pas sûr que tous m'étaient destinés).
Une bise, un largage de sac (non, non !! pas dans le coffre... mets-le ici plutôt ce sera mieux) et Manon se retrouve coincée entre mon sac et le siège passager qu'elle m'a généreusement laissé malgré mes protestations (pas très appuyées, je dois l'avouer  ;-) ).
Et on part, on est parti, on partait.... (on a mis quelques temps à partir en fait, le concert de klaxons n'étant pas terminé. Plutôt que d'attendre l'entracte, Joloize, le pilote donc, nous a fait sortir par une petite porte latérale, un passage secret de sa connaissance (entre 2 troquets). :pint:
Nous voilà partis pour faire connaissance à défaut de rouler...
On passe à côté d'une station service et je dis : tiens, je connais, la dernière fois que je suis venu en vacances dans le coin, on s'y est arrêté, d'ailleurs, c'est un mauvais souvenir, à l'arrivée, le gîte était limite insalubre, on a fait demi-tour à peine arrivé...
Et Joloize : - bon, et bien on saura si l'hébergement est nul, c'est que tu portes la poisse !!!  :diable:

Sur la route, pause pipi technique pour abreuver notre monture, Manon passe un coup de fil aux suisses déjà arrivés, et j'entends :
-   oui, on arrive aux 3 muriers dans 30-40 minutes...
-   ....
-   Y'a un problème avec l'hôtel ?
-   ...
-   Vous en êtes partis et vous avez annulé toutes les réservations ?
-   ..
-   Ok, on voit ça en arrivant.

Glup !!!!  Je suis maudit, la poisse me colle dans le sud. :cry:

Bon on reprend la route, moi m'imaginant... pas grand-chose en fait, le vent dans mes cheveux brassant le vide dans ma tête, mon neurone ébouriffé s'étant mis en vacances.
Merci Joloize d'avoir sacrifié autant de temps sur la route pour passer me prendre, et merci à ton copilote allumeuse (de cigarettes) :merci:

On arrive à destination ou presque.. Numéro 1709 après la maison jaune (ou avant ?)... on passe le numéro 500 quelque chose... puis 1300.. (z'ont une drôle de façon de numéroter les maisons ici, et toutes leurs maisons sont jaunes).. et nous voilà arrivés dans une immonde zone industrielle, toute engluée dans  la pollution et couverte de suisses... (vous avez déjà vu les photos, vous savez de quoi je parle  :love: ).
Je fais connaissance, 2 bises, non 3, non 4, non 3.... Bref, quelques effusions plus tard, je tiens mon rôle de parisien pour le WE.

-   On boit un coup ?
-   Y'a du Ricard ?
-   On va manger ?
-   Où il est le Ricard ?????
-   Euh... je dors où finalement ?
-   Bon Ok, je prendrai mon Ricard au resto.

On part à Hyères pour manger, je passe sur les 5 minutes d'attente (- on boit un Ricard en attendant ?) et on s'installe pour casser une petite graine : une pizza que je pense rendue volontairement difforme par le pizzaïolo qui ne doit pas aimer les parisiens (quoi ??? ça se voit tant que ça ???)
Repas sympa, LE suisse se fait remarquer, on parle de l'hôtel, du camping, du bungalow que  je suis sympathiquement invité à partager avec un couple de suisse (des sauvages, pas de l'élevage, mais très bien élevés quand même et très policés)

Une addition plus tard, on monte en voiture (vive les véhicules 7 places, merci AquaBelle  :merci: ), et TomTom se hâte lentement de nous mettre sur la voie. Après quelques tours de parking, nous voilà comme par miracle aux Arbousiers. Prise de RDV pour le lendemain, je fais une rapide reconnaissance des lieux.. ouf !!!! les helvêtes sont géniaux, fidèles à leur réputation, tout est parfait... réglé comme une montre...  :sifflets:

8 mai... l'armistice ? non, en fait... on s'en moque un peu...
P'tit dej. Ah, oui, mais nous, comment dire... c'était pas prévu. Heureusement, des Lyonnais sympas étaient là, café, croissants.... (merci Christelle, Nicolas, sans oublier Quentin qui a généreusement partagé son lait  :merci: ). Petite averse, fait pas chaud... petite crainte pour le temps du WE. – qui a la météo ? – Internet mobile nous dit « belles éclaircies, température entre 12 et 19°. On reste optimiste. :bump:
On part pour Antibes. (- on sera un peu en retard, on se retrouve là-bas ? – oui, devant l'entrée, - OK !)

Après avoir été soulagés de quelques dizaines d'euros, nous voilà devant le spectacle des dauphins.
- C'est beau !
45 minutes plus tard, le spectacle des Orques.
C'est beau !
Pour être honnête, la complicité et le travail des soigneurs avec les animaux, leur passion et leur investissement personnel sur une longue période est remarquable et impressionnant, même si les conditions de maintenance nous semblent un peu justes – mais non, ils sont biens puisqu'ils se reproduisent-, et que les tours sont surtout des reflex pavloviens uniquement destinés à divertir le public (mais cette digression n'a pas sa place ici  ;-) ).

Puis, les aquariums (moins impressionnants) et déjà le dieu telephonus mobilus nous presse : - conférence à 17H00 !!
-   Euh, ce sera plutôt 17H30, 18H00, hein pépé, faut pas pousser mémé, y'a de la route  :roll:. !!
A 18H30, donc à l'heure prévue selon les critères locaux, on trouve une place pas loin de l'hôtel (merci Tatar pour le trajet en ta compagnie dans ta voiture :merci:).
- bonjour, bonjour, moi c'est Poissonchat.. bonjour.... Ah, Uma, quel plaisir de te rencontrer enfin... - bonjour, moi c'est Poissonchat.. –attention au câble, c'est un peu court, mais la batterie de mon PC ne tiens pas plus de 3 minutes (au meilleur de sa forme)... l'autre prise ???... trop dangereux !!! Les électrochocs ne sont pas recommandés avant de se baigner (NDLA : j'ajouterais que pendant non plus d'ailleurs).
Après 20 minutes de recherches le tenancier me trouve une rallonge – faites attention, les fils ont un peu souffert là – Ah oui, vous avez remplacé la prise.. – non, mais on a du tirer un peu fort dessus, faites attention !!! La manœuvre de débranchement, double branchement en synchro parfaite et coordination avec pépéjul (le record ne sera pas homologué faute de témoins officiels) lancera le concours de bons mots (et de moins bons, mais mieux vaut un bon mot qu'un bon ami  :-D ) entre nous.
- On boit un coup ?
- on peut avoir du Ricard ?
- un coca !
- un Ricard pour moi, ça fait bientôt 24 heures depuis le dernier, j'suis en manque !

On croit éteindre la lumière dans la salle... - p'tain, qui c'est qu'a éteint la lumière dans les toilettes pendant que je.... – ton Ricard est servi, arrête de râler Joloize....

Et la conférence commence.
Pour ma part, le début m'effraie un peu : la passion et le discours me font craindre une suite de leçons et de morales sur la protection du littoral pollué par les vilains touristes que nous sommes.
Un temps indéfini plus tard, j'émerge émerveillé et enthousiasmé par toutes ces photos de culs en l'air la diversité de la faune et de la flore mais encore plus par l'implication personnelle de la charmante conférencière et de ses acolytes. Un tel dévouement tient du sacerdoce et force l'admiration. Je suis convaincu, je ne ferai plus caca dans les criques si le brassage est insuffisant.  :sifflets:

Le temps que certains raccourcissent un peu plus leur durée de vie en passant un peu de temps en terrasse, nous voilà à table. Un p'tit repas sympa uniquement perturbé par une obsession professorale pour les interros de la part ne notre spécimen de professorus scientificus.
On se sépare en se promettant de se revoir dès le lendemain. (oui, on ne pouvait déjà plus se quitter)
Retour au bungalow (merci Fanouch pour avoir partagé ta voiture avec moi, et merci à Fanouchette pour m'avoir laissé la place devant  :merci: )
Coordination téléphonique à minuit :
-   RDV demain au cabanon à 8H30
-   Pourquoi pas plutôt sur la plage ?
-   Ok, plage du beau rivage à 8H30,
-   Ah bas non, du coup on peut venir plus tard, disons, 9H30 ?
-   9H15,
-   OK, A tous les campeurs : petit dej demain à 8H00, départ à 8H45

Le samedi, 8H30-9H00  :ange: , après de sympathiques encouragements des plongeuses expérimentées, (à coup de narcoses, explosions de poumons, et autres risques sanguinolents et potentiellement mortels -dixit les narquoises Christelle et Suzette-) , on décolle et on atterri quelques minutes plus tard sur le « parking beau rivage 42 places, plus 1 pour handicapé » Le dieu telephonus mobilus refait une apparition :
-   changement de plage, prenez à droite le long de la mer, nous sommes au bout de la première rue à votre gauche. – OK.
Communication céleste interrompue, message partagé, une réflexion s'engage :
-   Si on longe la mer à droite, y'a pas de rue à gauche, c'est la mer.
-   Mais non, il a du vouloir dire, longez la mer en la laissant à votre droite, donc il peut y avoir une rue à gauche.
-   Bon fait quoi, on va à droite ou à gauche ?
-   A droite !!
-   A gauche !!

Fort heureusement, on a pris à droite.  :-D

Briefing, (tout le monde fait semblant d'écouter), puis premier cobaye. Le choix se porte sur le volontaire suisse chocolaté enrobé d'Ovomaltine.  :sifflets:
Il passe entre les mains expertes de Maïa, aidée par quasiment tous les hommes et toutes les femmes présentes. Une fois confortablement compressé et engoncé dans son néoprène façon latex SM, Eltofi subit le premier les outrages de Roland. Il en ressort enthousiasmé, cela laisse perplexe Joloize, second sur la liste (à moins que ce soit le fait d'imaginer tout le Ricard qu'il faut pour autant d'eau). Nous suivons tous, plus on moins stressés, plus ou moins pressés.
Nous visualisons en live les éléments présentés par Aurélie la veille.
Nous ressortons tous avec le visage du gamin qui découvre ses cadeaux le matin de noël (le filet de bave en plus). L'ivresse des profondeurs ? la main de Roland (son doigt ?) ? La perspective de se faire déshabiller par Maïa ? ou Juste la beauté de l'instant et la magie des fonds marins ? Chacun sa réponse.

Renversant !!! (ou du moins, c'est le prétexte que j'ai donné pour expliquer pourquoi je tiens mon diplôme à l'envers sur la photo. :ange:

Farniente sur la plage,  - allo mes chéries, ça va ? il fait quel temps à Paris ? – Il tombe des cordes, il fait froid, et toi ? – Soleil, 25°, génial. – C'est quoi qu'on entend ? c'est le vent ? tu es dehors ? – Oui, je suis sur la plage. Tiens, tu entends la mer ? – Quoi ?? tu n'es pas en réunion avec tes collègues ? – Quels collègues ? je suis en WE avec des amis, je ne bosse pas ce WE. – Tiens maman, c'est papa ....  :-/

Le soir, BBQ sur le terrain de pepejul. Reprise du concours de plus ou moins bon mots... (encore toutes mes excuses Julien, je ne le pensais pas... :sifflets:. ).

Cooking en petit groupe, dégustation en avant première, moments privilégiés autour du feu avant de s'asseoir autour d'une table... (Non pépéjul, je n'ai pas subi de trauma sur le popot quand j'étais mino...) première projection privée de quelques photos compromettantes et premières réminiscences des instants magiques avant le retour au bungalow.

Dimanche matin, encore un p'tit dej tous ensembles au soleil (nouveau déménagement des tables et chaises). On prend notre temps, c'est le dernier ensemble, et en plus il faut rendre les clés, soudain c'est l'heure : - Tofi, le balai !!!! :diable:

Une fois tout nettoyé (merci madame Tofi), on est en avance, on peut partir tranquillement ... Bon, en fait, on est en retard comme d'hab. Le rendez vous sur l'ère d'autoroute est manqué (ou presque..) qui c'est qui a caché les clés du cabanon sur leur clou à leur place ça fait une heure qu'on les cherche !!!  :boulet:

Arrivée à Monaco, (je passe sur le parking, les escaliers, les ascenseurs, les mines canines)... RDV devant le musée. Grosse embrouille trop bien négociée par nos amis suisses, et nous voilà dedans.
1H00 de visite des aqua tropicaux, superbes, 1H00 de visite des coulisses, superbement intéressant et attirant (après déminage des semelles au désinfectant avant d'entrer en coulisses ... mais comment ont-ils su ?). Ensuite visite de la salle méditerranéenne, nous étions tous émerveillés comme des enfants, surtout devant les papys et mamys de l'aquarium de Monaco dans leur maison de retraite (après la conférence et la plongée, ça parait un peu fade et sans relief). Petit tripotage d'êtres vivants avant de se séparer sur le parking (l'autre, pas celui de l'aqua), même pas de larmes. :cry:

Retour au cabanon avec Norbert (merci Norbert pour m'avoir ramené  :merci: ), puis Marseille, dîner avec Uma avant d'aller se coucher (non, non, chacun de son côté... bande de vilains), Merci pour tout madame Uma  :merci: :bisou:.  TGV pour Paris, retour à la maison en fin d'après-midi. C'est fini.

-   Papaaaaa !!!!......
-   Bonjour les chéries.
-   .... C'est pas juste, ça s'fait trop pas...
-   Quoi donc.
-   T'es tout bronzé, et nous on a eu que de la pluie !!!

Petite satisfaction égoïste à peine troublée par une petite pointe de culpabilité et de remords... à peine  :ange: .

Reste à exploiter/partager les photos.

Mention spéciale à Pepejul, Roland, Maïa et tous ceux qui les ont aidés sur place pour cette organisation superbement organisée  :up:

:merci: :pint:

Poissonchat, je sais c'est toujours très long.....

Edit : C'est à peine romancé........ et si vous ne comprenez pas tout, c'est que vous n'y étiez pas  :diable:
Re-edit (et c n'est certainement pas le dernier) pour corriger les fautes.

Cyberfish

En tout cas, je vois que mes craintes étaient bien fondées : j'ai vraiment loupé quelque chose !
Enfin, continuez à nous gaver de photos et autres récits, merci !

PEPEJUL

#36
Citation de: ElTofi le 11 05 09, 19:37 PM
de quoi tu aurais eu l'air si Poulpy t'avait rendu cette étreinte passionnée ? Tu imagines le tableau, Pepejul la tête enrobée dans les tentacules de Poulpy...

personnellement, ça m'inquiéterait un peu quand même... on a pu voir que c'était vif, comme bestiole...

Tu es gentil de t'inquiéter pour moi... les poulpes et moi c'est une longue histoire... j'en ai pris un a chacune de mes plongées (ou presque) c'est comme une tradition dans ma famille (non je déconne, il n'y a que l'enseignement, les graines, les arbres, le cadeau au feu..etc..)  :-D

Pour Uma : J'espère que tu as les mêmes "insomnies" chez toi depuis ton retour... avec Pascal et Joloize (réédition de la fameuse chambrée du trocadéro 2007, appelée la "chambre jaune" à cause d'un liquide de la même couleur qui y coule à flot) nous avons pu profiter d'un concert de ronflement qui faisaient plaisir à entendre...

"elle enquille" comme on dit chez nous !

Je profte de la tribune pour te remercier sincèrement pour ton aide dans cette organisation ! (je n'oublie pas les autres qui ont chacun apporté des pierres à l'édifice avec une pensée toute particulière pour Bingo qui n'a pas pu venir malheureusement)

Mon père a lu les petits mots sur le livre d'or et il vous remercie tous vivement (Joloize tout particulièrement) pour votre sympathie. Pascal pour la jolie composition de sa fille et Manon des sources tout particulièrement pour ce qu'elle a laissé dans la cabane. Non, pas le pantalon de pyjama cramé, la lampe foutue et l'odeur de fumée, elle vus racontera ! mais le mateals gonflable grand luxe !!!

Un gors machin marron autogonflant qui a fait un bruit horrible à 1 heure du matin Pfruuuuuuuut pfruuuuuuuuut... pendant 10 minutes jusqu'à ce que je m'aperçoive que la valve était resté ouverte ! (j'ai gonflé dans le vide....)   :cry:

Quels souvenirs vous m'avez laissé !  :up: :love:

Umanimo

Au départ, je ne devais presque pas participer à ce WEAA. La moitié du programme ne me plaisait pas vraiment.
*La conférence ok, c'est ce qui m'intéressait le plus.
*La pêche à pieds aussi.
*La plongée pas question, rien que de penser à essayer de glisser mon lard dans une combi qui de toutes façons n'aurait pas pu être à ma taille, ça suffisait à me dissuader.
*Le Marineland, je n'en avais pas envie, comme aurait dit PEPEJUL : « payer aussi cher pour voir des dauphins jouer avec des ballons ... »
*Quand à Monaco, j'avais juré l'année dernière au mois de juillet, où j'ai été obligée d'y passer une journée cauchemardesque, que cette ville ne me reverrait plus jamais de ma vie.

Seulement en tant qu'Aquagoranaute habitant la région et faisant parti de l'équipe en plus, je ne me suis pas senti de laisser PEPEJUL s'occuper de toute l'organisation. Je me suis donc chargée de la visite du MOM (Musée océanographique de Monaco). Ayant organisé, je ne me voyais pas ne pas y aller. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis n'est-ce pas ?

Bref, tout ça pour dire que finalement, la « cabane » de PEPEJUL pouvant m'accueillir, je me suis retrouvée, un peu à l'arrache, à participer à tout le WE.

Départ vendredi matin avec l'autre Marseillais dans sa Kangoo (euh, non pardon, c'est un Berlingo  :-D ). Nous avions des infos inquiétantes pour la traversée de Toulon ce matin là : notre Président devait y venir pour les cérémonies du 8 mai. Sachant à quel point le déplacement du premier des Français peut donner lieu à divers blocages de routes, nous avons préféré passer bien plus au nord par des petites routes sympathiques et arriver à Hyères par un autre chemin.

En arrivant au « terrain » de l'ami Julien, je comprends ce que veut dire : « oh, juste un terrain avec une cabane ». C'est un palace, dans un bout de Paradis terrestre. Rien de grand ni de spectaculaire, juste de la vie et de la chaleur humaine.

Ceux qui sont déjà là partent vite pour le Marineland tandis que nous allons faire quelques courses pour le pique nique du samedi au bord de l'eau et pour les grillades du samedi soir sur le « terrain ».

Puis départ pour Toulon au fameux « hôtel des 3 mûriers » pour la conférence. La salle de conférence est catastrophique. Pas d'écran pour projeter, les chaises toutes alignées dans une sorte d'église, presque pas de prises électriques. On nous a ouvert la salle puis on nous a abandonné à notre sort. Impossible de trouver quelqu'un seulement pour avoir une rallonge afin de faire des essais de projection sur un écran improvisé avec deux nappes.

Enfin, sauvés par Roland qui achète une rallonge et poissonchat qui arrive à s'en faire prêter une, nous arrivons à faire fonctionner la technique pour que la magie s'installe. Aurélie connaît bien son sujet et en est passionnée. Juste une impression de trop court et de trop rapide. J'en aurais écouté encore des heures.

A table, PEPEJUL avec son fameux quizz laisse ressortir ses gènes de prof. La rapidité de correction des « copies » montre une grande habitude.

Le soir, tandis que les hommes et Manon s'installent sur la terrasse pour une « petite dernière avant d'aller au lit », je m'écroule sur le mien et m'endors en 0.5 seconde chrono.

Le lendemain comme je ne suis pas prévue pour les baptêmes, je peux consacrer tout mon temps à regarder les comportements de chacun et à cliqueter un peu, ce qui me permet de faire LA photo du WE (dans un autre genre que celle de l'histoire d'amour entre PEPEJUL et Poulpy) : les fesses de notre génial « baptiseur » au moment où il enfile sa combinaison. L'image est strictement privée et ne sera pas diffusée publiquement.  :*ll*:
Je ne m'ennuie pas une seconde. Les réactions avant et après de ceux qui ont eu le courage de plonger valent le déplacement. Notre Tofi international est un spectacle à lui tout seul.

Très agréables grillades le soir et re pouf dans les bras de Morphée en 0.1 seconde cette fois ci.

Dimanche matin départ pour l'Aqua de Monaco. J'avoue que j'angoisse un peu. Les échanges par téléphone et par mail avec la « responsable » des visites de groupes m'ayant semblé assez informels, je crains un souci. Je ne me trompe pas. Une part des infos étaient erronée, l'autre tronquée. Je devais avoir un papier à présenter (je ne le savais même pas) et je ne l'ai pas. En fait en rentrant, je le trouve dans ma boite mail. Je l'ai reçu jeudi soir tard, après m'être déconnectée du net pour partir vendredi matin. Bref, grâce à l'intervention des Suisses qui sauvent et un peu de bonne volonté de part et d'autre, ça fini par s'arranger.

Brève visite informelle le matin, je retrouve la raie guitare qui m'avait déjà étonnée l'année précédente. J'essaye de prendre quelques photos, mais entre les poissons qui ne coopèrent pas et l'absence de flash, mon petit appareil fait ce qu'il peut. Finalement ce sont les quelques mini vidéos que je fais aussi qui sont les plus réussies.

J'ai beaucoup aimé la visite des coulisses. Elle a duré presque une heure et ça m'a semblé cinq minutes. Cette guide là (merci Angélique) a su adapter son discours au public que nous étions, du coup la visite est intéressante.

Par contre la visite de la partie méditerranéenne de l'aqua, beaucoup moins top. Angélique, accepte de venir nous montrer dans un des bacs une petite méduse très rare qui est arrivée en squatteur avec l'eau puisée au large pour alimenter les bacs. Cette petite méduse reste accrochée aux rochers, contrairement à la plupart des espèces.

Mais il faut déjà nous séparer. Comme à chaque fois, ces WE pourtant étalés sur trois jours sont beaucoup trop courts. Nous repartons de Monaco et après un passage rapide au terrain pour récupérer les affaires et poissonchat, re direction Marseille.

Poissonchat passe la nuit chez moi pour prendre son train le lendemain matin pour Paris. Ca me fait un palier de décompression entre l'intensité du WE et la vie quotidienne qui reprend au début de la semaine.

C'est quand le prochain ?

Fanouch

Citation de: ElTofi le 11 05 09, 11:56 AM
il paraît que Zabelle et Fanouchette ont pris un pari sur ce que leur mari respectif allait faire en premier en rentrant... pour Zabelle elle a gagné : j'ai immédiatement été vérifier l'état des juvéniles dans le fish-room....

C'est pas normal, c'est trop facile ce genre de pari !!! :-D

ElTofi

Citation de: PEPEJUL le 11 05 09, 18:56 PM
aaaaaaaaaaaaaaah mon poulpy......  :love: :love: :love:

de quoi tu aurais eu l'air si Poulpy t'avait rendu cette étreinte passionnée ? Tu imagines le tableau, Pepejul la tête enrobée dans les tentacules de Poulpy...

personnellement, ça m'inquiéterait un peu quand même... on a pu voir que c'était vif, comme bestiole...

Niclette

Les "gligli" sont des Heteroconger hassi  ;-)

J'adore ce poisson  :love:


PEPEJUL

aaaaaaaaaaaaaaah mon poulpy......  :love: :love: :love:

Tatar

#30
En attendant que j'écrive à mon tour un petit compte rendu, la photo choc du week-en : la grande histoire d'amour entre pepejul et le poulpe  :love: :rire:

Manon des sources

Vendredi, la journée :

Mes coups de soleil et moi même sommes sortis d'un profond sommeil par un truc qui fait du bruit... Il a fallu un certain temps pour me rendre compte que je ne suis pas dans MON lit, que je suis saucissonnée dans mon sac de couchage et que le truc qui fait du bruit, c'est mon téléphone. C'est not' GO qui  vient aux nouvelles.
Il a bien fait parce que les soit disant "lève tôt" sont toujours en mode veille  ;-).
La maisonnée se réveille doucement probablement grâce aux odeurs du café.
On se demande si il va pleuvoir et le temps de mettre le nez dehors, a y est, il pleut...

On attend donc Julien et Uma, on papote un coup et direction Antibes ou nous devons rejoindre les autres.
De beaux paysages sur e bord de la route :


Le GPS nous amène au Marinland.
Comme d'autre je je ne sais trop quoi penser, mais l'endroit est mal choisi pour se poser la question  :-(. Malgré tout, c'est splendide :

Les Dauphins : Arrivée en retard, photos prises entre 2 coudes et un bout de ventre :




Les Orques : Se sont eux qui m'ont le plus émue.






Magnifiques, mais tellement pas a leur place  :-(. J'ai fait beaucoup de photos, je n'ai pas vu les "spectacles", impossible de les regarder en face, comme les Dauphins, sans avoir les larmes qui me montaient aux yeux.

Des trucs a poils :

La tortue, pas Colombine  :-)

Des "Gligli" (Selon Colombine)


Une Rascasse :


Et un Tetraodon qui avait visiblement trouver un truc a manger...


Effectivement, pas tip top comme aqua mais bon...
Pas pris de photos des Otaries, phoques et autres pinguoins / manchots.

A voir, mais bon....

Retour vers Toulon, aux 3 muriers, pour la conference...

A+

--
Mds










poissonchat

#28
Whaou !!!!  (ça c'est pour ce que j'ai vécu pendant ces quelques jours)


Bon, je crois que encore une fois je suis le dernier arrivé....  Décidément, les habitudes sont dures à perdre...  :rire:

Je tâcherai d'être un peu plu disert un peu plus tard... pour l'instant, près de 4 gb de photos à trier  :fou: et à essayer de mettre en ligne quelque-part...  (oui, Annick, je sais, c'est pas compliqué, un traitement par lot et hop !!!! ), plein d'histoires à raconter à ma p'tite famille....

Mais d'abord, merci à tous ceux qui m'ont traîné, véhiculé, hébergé, nourri..... (bin oui, j'ai un peu fait le parisien parasite pendant ces quelques jours... :-/

Poissonchat, un peu froid à Paris  :sifflets:

ElTofi

Citation de: Véronique le 11 05 09, 16:48 PM
J'ai dévoré le récit du Tofi.( il faudra en faire un article avec photos sur le portail pour les générations futures :-D )
...

je l'ai écrit au km et du coup, il est bourré de fautes d'orthographe  :timide:... mais je vais corriger tout ça ces prochains jours... au pire, il y a assez d'instituteurs et de profs dans l'équipe pour faire des éditions s'il y en a qui font trop mal aux yeux...

Véronique

#26
J'ai dévoré le récit du Tofi.( il faudra en faire un article avec photos sur le portail pour les générations futures :-D )
et je regrette d'autant plus ma non-participation    :grr: :cry: :cry: :cry:

sympa les photos de Christelle qui s'affichent très bien !!

Umanimo

Citation de: PEPEJUL le 11 05 09, 16:28 PM
j'ai essayé de capter toutes les photos des différents participants...elles sont restées dan smon portable..... au bahut !

Demain soir j'essaie de faire un florilège des meilleurs moments, c'est promis...


PS : Uma, je peux mettre les photos que tu as prises des fesses de Roland ?  :ange:


Je dirais plutôt que c'est à Roland qu'il faut demander l'autorisation.  :-D

Manon des sources

Salut,

Citation de: christelle le 11 05 09, 12:35 PM
je tente un début de photos... j'espère que vous pouvez voir ;-)

WEAA 2009

Pas de problèmes pour moi, même sur Mac, ça fonctionne

ElTofi

les quelques photos que je viens de charger sur ma galerie... on doit tous être en train de faire la même chose, la connexion au serveur est légèrement instable... je ne parviens plus à charger quoique ce soit, je ferai une autre tentative demain...
http://galerie.aquagora.fr/thumbnails.php?album=147


PEPEJUL

j'ai essayé de capter toutes les photos des différents participants...elles sont restées dan smon portable..... au bahut !

Demain soir j'essaie de faire un florilège des meilleurs moments, c'est promis...


PS : Uma, je peux mettre les photos que tu as prises des fesses de Roland ?  :ange:

christelle

#21
je suis en train de faire une galerie, mais ça marche po
les images doivent être trop lourde...


[edit] à y est ... je finirai plus tard...

ElTofi

sans problème pour la vidéo, merci... Zabelle s'est refait sa plongée, avec moins d'appréhension vu que c'était par écran interposé...

pour les photos, je suis en train de faire une sélection d'une petite quinzaine que je vais déposer sur ma galerie... si nécessaire, on créera un album WEAA 2009 commun, comme on l'avait fait pour 2008.

christelle

je ne sais pas mais j'imagine puisque c'est un blogue MSN donc windows!!!  :-D

je sais pas ou les mettre sinon
et la video ? tu vois?

ElTofi

Citation de: christelle le 11 05 09, 12:35 PM
je tente un début de photos... j'espère que vous pouvez voir ;-)

WEAA 2009

ben mon Mac et moi, on arrive sur une page noire et non affichable... j'imagine que c'est encore dû à la guéguerre Microsoft / Apple ?

m'enfin... :??:

gamelle

#17
Citation de: christelle le 11 05 09, 15:09 PM
Merci à Gamelle pour les Photos sous-marine...
il a eu le courage de se mouiller ... et de se geler  :-D

Sabine... tu as un cadeau tout trouvé pour son anniversaire  :sifflets:

De rien, ce fut avec plaisir  :oui:

En revanche, pour l'APN, c'est une bonne idée mais ça risque d'être compliqué à utiliser avec mes gants de branquignol  :rire:

Manon des sources

Salut,

Depart avec le Pilote JOLOIZE AKA "Bioman" a 12h30 jeudi a peu pres...
C'etait prevu plus tot mais, comment dire.... Il y avait pas mal de chose a mettre dans bien peu de volume, les petits pains au lait en ont ete les tristes temoins et les principales victimes. Avantage, y'a pas un truc qui a bouge d'un millimetre dans le coffre, et nous avons pu nous faire un St Genis - Marseille - Les Loubes decapotes ( et accessoirement depoussieres, ventilles, aeres, cuits... ) Enfin un super voyage tranquillou  :-)
Petit arret casse croute a 14h30 et on y retourne.
Destination Marseille dans un premier temps, pour recuperation du Poisson chat. Celui qui a dit que c'etait le bazard pour circuler a Merseille bin il avait raison! 1h pour faire le tour de la gare St Charles, 3/4 d'heure pour sortir de Marseille. encore heureux, Jean-Olivier connait le coin  :up:.
Vu le bronx ambiant, nous avons opte pour la peche et le rapatriment du Poisson chat a la Marseillaise (comprenz sur un bout de trottoir).
Premier moment de solitude pour moi... RDV fixe a une terrasse de cafe... Et me voila  en train d'interpeller tout ce qui ressemble a un homme avec la question qui tue : " Bonjour, vous ne seriez pas poisson chat par hasard?"... Et le JOLOIZE mort de rire.
Vive le telephone portable et les casquettes AquAgora, sinon j'aurais fini a l'asile je pense....

On charge Regis et son barda et direction Toulon / Hyeres. Telephone du Tofi qui nous explique brievement les deboires avec les 3 muriers, et qui nous annonce que Vero ne sera pas des notres. RDV la ou nous arrivons  presque facilement, a 300m pres:





Voyez ce qu'on veut dire quand on parle de petit paradis sur terre  :-)

On se retrouve avec nos voisins Helvetes et nous voila partis casser une croute a Hyeres apres avoir fait un rapide tour de la cabane et decharge la voiture... Enfin c'est Jean Olivier qui s'en ai charge du demoulage du coffre, vu la pression a l'interieur ca aurait pu etre dangereux  :-).

Retour a la cabanne ou nous nous installons gentillement en attendant Pascal. 1/2 heure a demeler la tignasse  :colere:, une petite priere aux Dieux des petits pains au lait pour esperer qu'ils retrouvent un peu d'air et on s'installe sur la terrasse.

Telephone de Pascal, il me demande si c'est tout droit a partir du dernier renseignement que lui donne son GPS. Je lui repond oui, j'oublie juste de lui demander de quel tout droit il parle. JO et moi partons en eclaireurs pensant que les 300m restants seront une formalite.
Ne le voyant pas arriver, un doute me prend.... Je repars recuperer mon telephone et des chaussures et en ressortant de la cabanne, j'entend JO qui appelle "Pascal!!!", seul, dans la nuit a presque une heure du matin... Je laisse a Pascal le soin d'expliquer les raisons qui m'ont fait doute un instant de la sante mentale de mon pilote  :-). D'autant plus que ce dernier a vu passer un train, avec 4 pattes et des grandes oreilles  :fou:.

Le troisieme larron arrive, et je les laisse discutailler. Moi, je vais dormir....

A+

--
Mds








christelle

Citation de: PEPEJUL le 11 05 09, 15:09 PM
je me souviens des "moi, le camping...bof, je préfère mon petit confort"...

bah, franchement, le "camping" en mobil home c'est pas vraiment du camping...

suffit de penser à apporter le café  :-D ... c'est long à couler quand ya pas de cafetière électrique...
Merci à Nico, Tofi, Fanouch pour les croissants chaque matin
merci pour le sucre du dimanche matin Pepejul
merci pour l'ovomaltine Colombine  :-p

vous auriez pu utiliser les draps, je les ai apporté pour rien  :roll:



christelle

Merci à Gamelle pour les Photos sous-marine...
il a eu le courage de se mouiller ... et de se geler  :-D

Sabine... tu as un cadeau tout trouvé pour son anniversaire  :sifflets: